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Appui sur les stocks existants
Augmenter la disponibilité de la ressource en eau en développant les différentes formes de stockage préexistantes
Découvrez les actions mises en œuvre
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2 minutes chrono pour comprendre le dispositif de soutien d’étiage sur la Garonne
Renforcer la capacité de
rétention de l'eau dans les sols agricoles
Multiplier les pratiques favorables à l’infiltration des eaux pluviales sur les parcelles agricoles pour optimiser le besoin en eau des cultures.
Les données clés
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent le travail de façon complémentaire sur tous les moyens d’optimiser le besoin en eau d’irrigation des cultures (enjeu volumétrique), dont la capacité des sols à stocker l’eau pluviale sur les périodes de ruissellement (enjeux économique et sociétal), stockage du carbone dans le sol (biodiversité).
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Accompagner les agriculteurs et agricultrices afin qu’ils mobilisent un large panel de techniques agro-écologiquesL’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement. – source ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation permettant une amélioration agronomique des sols avec notamment une augmentation de leur capacité à retenir l’eau et à la mettre à disposition des cultures. Cet accompagnement sera réalisé dans le cadre du diagnostic global de l’exploitation (Action A.3.2 : Diagnostics d’exploitation et suivi individuel : accompagner les exploitant∙e∙s pour une approche agro‐écologique globale) et des actions de sensibilisation des agriculteurs (Action A.3.3 : Mise en réseau des agriculteur∙rice∙s et des conseiller∙ère∙s Irrigation).
Accompagner les agriculteurs et agricultrices afin qu’ils mobilisent un large panel de techniques agro-écologiques permettant une amélioration agronomique des sols avec notamment une augmentation de leur capacité à retenir l’eau et à la mettre à disposition des cultures. Cet accompagnement sera réalisé dans le cadre du diagnostic global de l’exploitation (Action A.3.2 : Diagnostics d’exploitation et suivi individuel : accompagner les exploitant∙e∙s pour une approche agro‐écologique globale) et des actions de sensibilisation des agriculteurs (Action A.3.3 : Mise en réseau des agriculteur∙rice∙s et des conseiller∙ère∙s Irrigation).
Le contexte
Les sols constituent des réserves d’eau temporaires essentielles pour les plantes. Multiplier les pratiques favorables à l’infiltration des eaux pluviales, à leur rétention dans le sol pour l’irrigation est une voie complémentaire aux actions dites « d’économies d’eau », qui peuvent faire partie du projet de l’agriculteur pour sécuriser sa production face à l’aléa climatique. C’est une forme de stockage de l’eau au plus près des cultures, à l’échelle de la parcelle ou du versant agricole.
Les objectifs de l'action
- Acquérir davantage de références agronomiquesscience de l’agriculture locales sur la gestion des sols, en particulier sur l’amélioration de leurs capacités de rétention d’eau (en lien avec l’action A.3.1 : Observatoire technique territorial partagé des économies d’eau agricoles)
- Sécuriser les exploitations et leurs productions : renforcer leur résilienceCapacité à résister aux chocs, aux épreuves face au changement climatique
- Mieux maîtriser l’érosion et les fuites de polluants (azote, phosphore, pesticides), pour résorber les problèmes actuels et protéger les milieux aquatiques en période d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Cette action est cocomittante avec le projet A.3.2 « Diagnostics d’exploitation et suivi individuel : accompagner les exploitant∙e∙s pour une approche agro-écologique globale » réalisée en co-pilotage entre la Chambre d’agriculture de la Haute-Garonne et le Conseil départemental de la Haute-Garonne. La trame du diagnostic est en cours de finalisation. La réalisation de cette action, en synergie avec la mise en place de l’Observatoire partagé des économies d’eau agricole, a été lauréat en novembre 2021 de l’appel à projet « Economie et efficience d’eau en agriculture » de l’Agence de l’Eau Adour Garonne, ce qui permettra le recrutement de 2 conseillers eau et sol dédiés au projet. La Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne a déjà procédé au recrutement correspondant et la procédure de recrutement est en cours du côté du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Les premiers diagnostics tests doivent commencer avant la fin de l’année 2022.
Action portée par
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Expérimentations de prélèvements dans les
gravières pour réduire l'impact de l'irrigation
Recourir aux prélèvements agricoles dans les gravières en substitution des prélèvements dans la Garonne ou sur le canal de Saint‐Martory.
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
- Experimentation réalisée durant l’été 2021
- Interprétation du test en cours de finalisation
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent le développement des moyens de
Les chiffres clés
Les chiffres clés
réalisée
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
L’action consiste à mener des expérimentations pour vérifier l’intérêt de transférer sur les plans d’eau d’anciennes gravières de la vallée de la Garonne une partie des pompages d’irrigation actuellement effectués sur la nappe alluvialeNappe d’eau souterraine qui accompagne le cours des fleuves et rivières. Les eaux circulent souvent à faible profondeur au travers des alluvions (sables, graviers, galets) déposées par le cours d’eau. de la Garonne ou sur le canal de Saint‐Martory. Il s’agit notamment de confirmer que les pompages dans ces gravières n’ont pas un impact significatif sur le niveau de la nappe alluviale. Dans la cadre de ces expérimentations, l’incidence sur les milieux naturels (qualité des eaux, la biodiversité autour de ces plans d’eau…) sera également analysée.
L’action consiste à mener des expérimentations pour vérifier l’intérêt de transférer sur les plans d’eau d’anciennes gravières de la vallée de la Garonne une partie des pompages d’irrigation actuellement effectués sur la nappe alluviale de la Garonne ou sur le canal de Saint‐Martory. Il s’agit notamment de confirmer que les pompages dans ces gravières n’ont pas un impact significatif sur le niveau de la nappe alluvialeNappe d’eau souterraine qui accompagne le cours des fleuves et rivières. Les eaux circulent souvent à faible profondeur au travers des alluvions (sables, graviers, galets) déposées par le cours d’eau.. Dans la cadre de ces expérimentations, l’incidence sur les milieux naturels (qualité des eaux, la biodiversité autour de ces plans d’eau…) sera également analysée.
Le contexte
Entre la prise d’eau du canal de Saint-Martory et la limite nord du projet de territoire Garon’Amont près de 700 ha de gravières a été recensé, témoignant d’une activité historiquement très répandue sur le territoire. La plupart des gravières de la vallée de la Garonne sont aujourd’hui naturellement colmatées et sont donc peu connectées à la nappe alluvialeNappe d’eau souterraine qui accompagne le cours des fleuves et rivières. Les eaux circulent souvent à faible profondeur au travers des alluvions (sables, graviers, galets) déposées par le cours d’eau.. Cette ressource potentielle pourrait offrir plusieurs millions de mètres cubes d’eau mobilisable durant la période estivale, sous réserve d’absence d’incidence sur le milieu naturel. Ce type d’approche n’a jamais été testé en France et doit donc être expérimenté dans le cadre d’un protocole rigoureux avant un éventuellement développement.
Les objectifs de l'action
Expérimenter la possibilité d’utiliser les capacités d’eau des gravières naturellement colmatées pour réduire l’impact des prélèvements agricoles en période estivale.
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Après la phase de réflexions préalables, dont le rapport est consultable, une première expérimentation de pompage a été réalisée durant l’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique 2021 sur une gravièreUne gravière est une carrière d’où sont extraits des granulats utilisés pour la construction, après exploitation les dépressions en résultant se remplissent naturellement d’eau située sur la commune de Carbonne, avec la participation de deux irrigants (représentant 11 ha). Un suivi des niveaux piézométriques a été réalisé de juin 2021 à février 2022, pour suivre à la fois les phases de baisse puis de remplissage du plan d’eau , ainsi que les niveaux de la nappe phréatique adjacente. Les analyses scientifiques et les enseignements de cette expérimentation sont en cours de partage avec les acteurs et elles feront prochainement d’une diffusion sur le présent site internet dans un rapport de synthèse.
Action portée par
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Le point sur l’expérimentation des prélèvements en gravières et l’observatoire des économies en Agriculture
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Maximiser et optimiser la mobilisation
des stocks hydroélectriques
Développer les moyens de soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements depuis les retenues hydro‐électriquesUne installation hydroélectrique est généralement composée d’un ouvrage de retenue (barrage) permettant le cas échéant de stocker l’eau, et de l’orienter vers une usine de production au sein de laquelle l’eau met en mouvement une turbine. et partager les retours d’expérience sur les réalimentations à partir du lac d’Oô.
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
- Signature du marché de coopération EDF / SMEAG le 1er juillet 2020
- Retour d’expérience pour les étiages 2020 et 2021 en cours de finalisation
- Nouvelle convention en cours de discussion (prévue avant l’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique 2022)
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent t la réduction de l’impact des prélèvements agricoles, sur la ressource en eau durant la période d’
Il s’agit par ailleurs de sites avec de forts potentiels écologiques (enjeu biodiversité) et soumis à de nombreuses controverses (enjeu sociétal).
Les chiffres clés
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Cette action vise à conforter les conventionnements entre EDF et le SMEAG afin de maximaliser les volumes mobilisables pour le soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements sur la branche amont de la Garonne à partir du lac d’Oô.
Cette action vise à conforter les conventionnements entre EDF et le SMEAG afin de maximaliser les volumes mobilisables pour le soutien d’étiage sur la branche amont de la Garonne à partir du lac d’Oô.
Le contexte
Une première expérimentation du dispositif du soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements a été réalisée en 2020 et 2021, à travers le Contrat de CoopérationConclu pour 2 ans ce contrat a permis l’augmentation de 36 % des volumes d’eau et de 100 % débits de pointe pour la réalimentation de la Garonne. Cette action s’inscrit dans le plan de gestion des étiages Garonne Ariège (PGE) 2018-2028 validé en juin 2018, le plan d’adaptation au changement climatique du bassin Adour Garonne adopté par le Comité de bassin Adour-Garonne en juillet 2018. entre l’État, l’Agence de l’Eau, EDF et le Syndicat Mixte d’Études et d’Aménagement de la Garonne, (SMEAGSyndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne ),
Il vise à accroître les moyens mis à disposition du soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements et à mettre en œuvre de nouvelles dispositions économiques basées sur un partage des charges entre l’activité hydroélectrique et le soutien d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique. Pour la branche Garonne amont, le volume contractualisé est passé de 5 à 8 millions de m3.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la rubrique consacrée au soutien d’étiage sur le site internet du SMEAG
Les objectifs de l'action
- Evaluer les résultats de l’expérimentation 2020‐2021 sur la gestion des étiages de Garonne, en particulier sur la gestion modifiée de la ressource du lac d’Oô (situé dans le périmètre du PTGAProjet de territoire Garon’Amont.). Partager ces résultats avec les acteurs impliqués dans le PTGA
- Favoriser la gestion intégrée de l’eau et l’énergie
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
La conventions de coopération passée par le SMEAG avec EDF pour la période 2022/2024 a été renouvellé en juillet 2022. Il a permis de confirmer la mise à disposition des volumessuplémentaires testés sur la période 2020/2021, avec le passage de 5 Mm3 à 8 Mm3 conventionnés sur le lac d’Oô pour la soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements de la Garonne amont.
Par ailleurs, au niveau du barrage de Filheit sur l’Arize (propriété de l’IICEOPEB), le nouveau contrat a permis de définir un volume supplémentaire optionnel de 0,5 Mm3 pour les mois de septembre-octobre, si le niveau de remplissage du barrage le permet. Au total, le volume maximum mobilisable sur cette retenue se monte désormais à 1,5 Mm3.
Action portée par
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Un nouveau contrat de coopération pour la Garonne
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Connaître et renforcer le rôle des retenues
collinaires existantes dans la gestion locale de l’eau
Mettre en œuvre une démarche pour mieux connaître et mieux valoriser les stocks collinaires.
Les données clés
L'avancement de l'action
Phase de réflexion
- Rendu de l’étude de la Chambre d’Agriculture 31 fin 2020
- Démarche engagée par la Chambre d’Agriculture 09
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la connaissance sur l’ensemble du périmètre du
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Il s’agira de réaliser un travail spécifique sur les retenues collinaires existantes présentes sur l’ensemble du territoire Garon’Amont pour définir, en concertation avec leur(s) propriétaire(s), dans quelle mesure leurs stocks pourraient être mieux mobilisés. Des actions concrètes à l’échelle locale (accompagnement des porteurs de projet, guides, expérimentations etc.) seront déployées pour optimiser les stocks d’eau disponibles dans ce type de retenues.
Il s’agira de réaliser un travail spécifique sur les retenues collinaires existantes présentes sur l’ensemble du territoire Garon’Amont pour définir, en concertation avec leur(s) propriétaire(s), dans quelle mesure leurs stocks pourraient être mieux mobilisés. Des actions concrètes à l’échelle locale (accompagnement des porteurs de projet, guides, expérimentations etc.) seront déployées pour optimiser les stocks d’eau disponibles dans ce type de retenues.
Le contexte
L’étude d’optimisation des plans d’eau de Haute-Garonne (disponible sur demande auprès de la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne), réalisée en 2021 par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne, comprend un inventaire détaillé des ouvrages existants avec caractérisation de l’état et des usages. De son côté la Chambre d’Agriculture de l’Ariège a engagé le même type d’inventaire. Ces études confirment qu’il existerait potentiellement des volumes disponibles pour satisfaire localement certains besoins et doivent permettre de cibler les démarches à engager.
Bien que sur le périmètre Garon’Amont, de nombreux plans d’eau collinaires ont connu des évolutions importantes : baisse (ou abandon) de l’irrigation, envasement important des retenues… L’eau stockée dans ces retenues constitue un potentiel non négligeable, qui pourrait être mobilisé pour répondre aux épisodes de sécheresse (mise à disposition pour l’irrigation de parcelles voisines, soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements local ou plus global etc…).
L’étude d’optimisation des plans d’eau de Haute-Garonne, réalisée en 2021 par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne, comprend un inventaire détaillé des ouvrages existants et doit permettre de cibler les démarches à engager. Cette étude confirme que localement des volumes potentiellement disponibles pourraient satisfaire certains besoins existants.
Les objectifs de l'action
- Poursuivre sur l’ensemble du périmètre du PTGA l’évaluation du potentiel mobilisable depuis les retenues collinairesLes retenues collinaires sont des ouvrages de stockage de l’eau remplies en période de hautes eau par des ruisseaux ou de l’eau de pluie, sur le périmètre Garon’Amont la grande majorité des retenues collinaires a été construite pour permettre l’irrigation estivale des cultures existantes
- Mener et faciliter des actions concrètes en organisant ou renforçant leur rôle dans la gestion locale de l’eau
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Un inventaire des plans d’eau de Haute-Garonne a été réalisé par la Chambre d’Agriculture. Plus de 200 plans d’eau ont ainsi été caractérisés. Ce travail a fait l’objet d’un rapport et de différents présentations auprès des acteurs.
Action portée par
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Un état des lieux pour les plans d’eau de Haute-Garonne
Optimisation expérimentale du stock des
retenues existantes sur le bassin versant du Touch
Mettre œuvre une démarche opérationnelle et concertée sur 5 retenues ayant des volumes non utilisés pour trouver des synergies avec la gestion du canal de St‐Martory et ainsi diminuer les prises d’eau en Garonne.
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
- Concertation entre les acteurs en cours de finalisation
- Signature d’un protocole d’accord prévu au cours de l’été 2022
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la mise en œuvre une démarche opérationnelle et concertée sur 5 retenues ayant des volumes non utilisés (enjeux volumétrique et économique) dans l’optique de trouver des synergies avec la gestion du canal de St-Martory.
Les chiffres clés
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Une action sur les 5 plans d’eau de Bure, Savères, Fabas, Le Parayre et Cambernard permettra d’organiser la mobilisation des ressources collinaires à l’échelle du bassin versant du Touch et d’instaurer une coordination de gestion avec le Canal de St‐Martory. Ces nouvelles modalités de gestion doivent permettre de réduire les volumes dérivés sur le canal de St‐Martory, qui assure actuellement un soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements sur le Touch aval, et donc d’économiser de l’eau en Garonne. La mise en œuvre de cette action, qui se concrétisera par une convention d’engagement des différents propriétaires d’ouvrages, passe par un certain nombre d’étapes telles qu’une concertation technique entre de nombreux acteurs, des études préalables pour optimiser la gestion globale, des travaux de restauration des retenues d’eau etc…
Une action sur les 5 plans d’eau de Bure, Savères, Fabas, Le Parayre et Cambernard permettra d’organiser la mobilisation des ressources collinaires à l’échelle du bassin versant du Touch et d’instaurer une coordination de gestion avec le Canal de St‐Martory. Ces nouvelles modalités de gestion doivent permettre de réduire les volumes dérivés sur le canal de St‐Martory, qui assure actuellement un soutien d’étiage sur le Touch aval, et donc d’économiser de l’eau en Garonne. La mise en œuvre de cette action, qui se concrétisera par une convention d’engagement des différents propriétaires d’ouvrages, passe par un certain nombre d’étapes telles qu’une concertation technique entre de nombreux acteurs, des études préalables pour optimiser la gestion globale, des travaux de restauration des retenues d’eau etc…
Le contexte
Le Touch n’est pas situé sur le périmètre du PTGA mais il concentre des enjeux écologiques et quantitatifs connexes à celui-ci, puisque cette rivière est réalimentée en parti par le canal de Saint-Martory, lui-même alimenté par la Garonne. Trois retenues appartenant au Syndicat Mixte Garonne Aussonnelle Louge Touch (Bure, Savères et Fabas) ont été mises en évidence de par leur capacité, et deux autres (Le Parayre et Cambernard) ont été identifiées au travers de l’étude de la Chambre d’Agriculture de la Haute‐Garonne sur l’optimisation quantitative des plans d’eau de Haute-Garonne.
Le volume total stocké par ces 5 retenues est d’environ 11 hm3. L’ensemble des volumes stockés n’est pas mobilisé et il a été évalué un volume non utilisé chaque année d’a minima de 3.6 millions de m3.
Néanmoins, ces différentes retenues ne sont pas aux normes aujourd’hui avec les évolutions de la réglementation sur la sécurité des ouvrages hydrauliques et des mesures préventives d’abaissement des plans d’eau ont été imposées ou sont en réflexion. Des travaux sont donc nécessaires pour retrouver la pleine capacité de ces ouvrages et permettre la pérennisation de leur fonctionnalité principale concernant l’irrigation agricole. L’opportunité d’engager une telle action a été renforcé par un appel à projet portant sur l’optimisation des ouvrages existant pour améliorer la gestion de l’eau lancé par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.
Les objectifs de l'action
- Mobiliser des stocks existants sous utilisés sur le bassin versant du Touch, de manière concertée en réalisant des travaux d’optimisation (remplissage et lâcher) afin de les substituer partiellement aux réalimentations de puis le canal de Saint‐Martory
- Penser une gestion d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique coordonnée entre 5 retenues présentes sur un même bassin versant
- Les intégrer dans une gestion globale et concertée du système Saint Martory
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Un accord de coopération doit être prochainement signé pour permettre la mobilisation de volumes non utilisés sur 5 retenues agricoles situées sur le bassin du Touch, appartenant au SMGALT (Syndicat Mixte Garonne-Aussonnelle-Louge-Touch) et à deux ASAAssociations Syndicales Agrées, correspond à une association regroupant les irrigants prélevant dans la retenue du barrage. (association syndicale autorisée) d’irrigants. Il s’agira de mobiliser, sur une durée de 20 ans, un volume annuel de 2,6 millions de m3 afin d’assurer le soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements sur le bassin du Touch. Cela permettra de réduire les réalimentations du Touch réalisées actuellement depuis le canal de Saint-Martory. Cette démarche permettra en conséquence de réduire le prélèvement du canal en Garonne et aura ainsi un impact positif sur tout le périmètre de la Garonne amont.
La mise à disposition des volumes correspondant nécessite de retrouver la capacité de stockage maximum des retenues et des travaux sont nécessaires. Le financement est en cours de montage, via un appel à projet spécifique de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, complété par le Conseil départemental de la Haute-Garonne.
En parallèle, un premier accord a été signé dès 2022 portant sur une phase expérimentale de 1 millions de m3 depuis les 3 retenues appartenant au SMGALT pour les années 2022-2023. Une partie de ce volume a d’ailleurs été utilisé durant la sécheresse 2022 pour retarder et limiter les restrictions sur ce bassin versant. Le reliquat de volume est en cours d’utilisation pour faire des mesures expérimentales (estimation des temps de propagation, efficience des lâchers…) et permettre d’optimiser les lâchers dans les prochaines années.