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Appui sur les stocks existants
Augmenter la disponibilité de la ressource en eau en développant les différentes formes de stockage préexistantes
Comme l’a indiqué le panel citoyen dans son avis, le territoire Garon’Amont possède des stockages d’eau qui, « avant toutes choses, méritent d’être optimisés ». En application de cette recommandation, le programme d’actions prévoit tout d’abord de renforcer le stockage naturel de l’eau dans les sols agricoles. Des expérimentation sont également prévue pour tester la possibilité de prélever l’eau des gravières. Enfin, 3 actions sont prévues pour permettre une meilleure mobilisation des volumes d’eau stockés dans les barrages hydro-électriques ou au niveau des retenues collinairesLes retenues collinaires sont des ouvrages de stockage de l’eau remplies en période de hautes eau par des ruisseaux ou de l’eau de pluie, sur le périmètre Garon’Amont la grande majorité des retenues collinaires a été construite pour permettre l’irrigation estivale des cultures.
Découvrez les actions mises en œuvre
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Mobilisation supplémentaires sur le lac d’Oô
Renforcer la capacité de rétention de l'eau dans les sols agricoles
Multiplier les pratiques favorables à l’infiltration des eaux pluviales sur les parcelles agricoles pour optimiser le besoin en eau des cultures.
Descriptif de l'action
Accompagner les agriculteurs et agricultrices afin qu’ils mobilisent un large panel de techniques agro-écologiquesL’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement. – source ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation permettant une amélioration agronomique des sols avec notamment une augmentation de leur capacité à retenir l’eau et à la mettre à disposition des cultures. Cet accompagnement sera réalisé dans le cadre du diagnostic global de l’exploitation (Action A.3.2 : Diagnostics d’exploitation et suivi individuel : accompagner les exploitant∙e∙s pour une approche agro‐écologique globale) et des actions de sensibilisation des agriculteurs (Action A.3.3 : Mise en réseau des agriculteur∙rice∙s et des conseiller∙ère∙s Irrigation).
Le contexte
Les sols constituent des réserves d’eau temporaires essentielles pour les plantes. Multiplier les pratiques favorables à l’infiltration des eaux pluviales, à leur rétention dans le sol pour l’irrigation est une voie complémentaire aux actions dites « d’économies d’eau », qui peuvent faire partie du projet de l’agriculteur pour sécuriser sa production face à l’aléa climatique. C’est une forme de stockage de l’eau au plus près des cultures, à l’échelle de la parcelle ou du versant agricole.
Les objectifs de l'action
- Acquérir davantage de références agronomiquesscience de l’agriculture locales sur la gestion des sols, en particulier sur l’amélioration de leurs capacités de rétention d’eau (en lien avec l’action A.3.1 : Observatoire technique territorial partagé des économies d’eau agricoles)
- Sécuriser les exploitations et leurs productions : renforcer leur résilienceCapacité à résister aux chocs, aux épreuves face au changement climatique
- Mieux maîtriser l’érosion et les fuites de polluants (azote, phosphore, pesticides), pour résorber les problèmes actuels et protéger les milieux aquatiques en période d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Cette action est concomitante avec les autres actions du volet agricole du PTGAProjet de territoire Garon’Amont. telle que l’observatoire des économies d’eau agricole A.3.1 ou les diagnostic-agroécologiques d’exploitation A.3.2, elle est notamment mise en œuvre dans le cadre la MAECLes Mesures agro-environnementales et climatiques sont des outils de la Politique Agricole Commune destinés à accompagner financièrement la transition agro-écologique des exploitations agricoles pendant 5 ans « Eau » proposées par le Conseil départemental de la Haute-Garonne en partenariat avec la Chambre d’Agriculture.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée puisque découlant des actions A.3.1. (Observatoire des économies d’eau agricoles) et A.3.2. (Diagnostics des exploitations).
Les enjeux
Cette action consiste à généraliser les pratiques agromiques permettant d’améliorer la capacité des sols à stocker l’eau pluviale avec comme finalité la diminution du besoin en eau d’irrigation des cultures (enjeu volumétrique), il en résulte une diminution des problèmatiques liée au ruissellement (enjeux économique et sociétal), et une augmentation du stockage du carbone dans le sol (biodiversité et atténuation).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Accompagner les agriculteurs et agricultrices afin qu’ils mobilisent un large panel de techniques agro-écologiques permettant une amélioration agronomique des sols avec notamment une augmentation de leur capacité à retenir l’eau et à la mettre à disposition des cultures. Cet accompagnement sera réalisé dans le cadre du diagnostic global de l’exploitation (Action A.3.2 : Diagnostics d’exploitation et suivi individuel : accompagner les exploitant∙e∙s pour une approche agro‐écologique globale) et des actions de sensibilisation des agriculteurs (Action A.3.3 : Mise en réseau des agriculteur∙rice∙s et des conseiller∙ère∙s Irrigation).
Le contexte
Les sols constituent des réserves d’eau temporaires essentielles pour les plantes. Multiplier les pratiques favorables à l’infiltration des eaux pluviales, à leur rétention dans le sol pour l’irrigation est une voie complémentaire aux actions dites « d’économies d’eau », qui peuvent faire partie du projet de l’agriculteur pour sécuriser sa production face à l’aléa climatique. C’est une forme de stockage de l’eau au plus près des cultures, à l’échelle de la parcelle ou du versant agricole.
Les objectifs de l'action
- Acquérir davantage de références agronomiques locales sur la gestion des sols, en particulier sur l’amélioration de leurs capacités de rétention d’eau (en lien avec l’action A.3.1 : Observatoire technique territorial partagé des économies d’eau agricoles)
- Sécuriser les exploitations et leurs productions : renforcer leur résilience face au changement climatique
- Mieux maîtriser l’érosion et les fuites de polluants (azote, phosphore, pesticides), pour résorber les problèmes actuels et protéger les milieux aquatiques en période d’étiage
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Cette action est concomitante avec les autres actions du volet agricole du PTGA telle que l’observatoire des économies d’eau agricole A.3.1 ou les diagnostic-agroécologiques d’exploitation A.3.2, elle est notamment mise en œuvre dans le cadre la MAEC « Eau » proposées par le Conseil départemental de la Haute-Garonne en partenariat avec la Chambre d’Agriculture.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée puisque découlant des actions A.3.1. (Observatoire des économies d’eau agricoles) et A.3.2. (Diagnostics des exploitations).
Les enjeux
Cette action consiste à généraliser les pratiques agromiques permettant d’améliorer la capacité des sols à stocker l’eau pluviale avec comme finalité la diminution du besoin en eau d’irrigation des cultures (enjeu volumétrique), il en résulte une diminution des problèmatiques liée au ruissellement (enjeux économique et sociétal), et une augmentation du stockage du carbone dans le sol (biodiversité et atténuation).
Les chiffres clés
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Bibliothèque
Expérimentations sur la réduction de l’impact de l’irrigation pendant la période d’étiage par prélèvement de substitution dans les gravières
Recourir aux prélèvements agricoles dans les gravières en substitution des prélèvements dans la Garonne ou sur le canal de Saint‐Martory.
Descriptif de l'action
L’action consiste à mener des expérimentations pour vérifier l’intérêt de transférer sur les plans d’eau d’anciennes gravières de la vallée de la Garonne une partie des pompages d’irrigation actuellement effectués sur la nappe alluvialeNappe d’eau souterraine qui accompagne le cours des fleuves et rivières. Les eaux circulent souvent à faible profondeur au travers des alluvions (sables, graviers, galets) déposées par le cours d’eau. de la Garonne ou sur le canal de Saint‐Martory. Il s’agit notamment de confirmer que les pompages dans ces gravières n’ont pas un impact significatif sur le niveau de la nappe alluviale. Dans la cadre de ces expérimentations, l’incidence sur les milieux naturels (qualité des eaux, la biodiversité autour de ces plans d’eau…) sera également analysée.
Le contexte
Entre la prise d’eau du canal de Saint-Martory et la limite nord du projet de territoire Garon’Amont près de 700 ha de gravières a été recensé, témoignant d’une activité historiquement très répandue sur le territoire. La plupart des gravières de la vallée de la Garonne sont aujourd’hui naturellement colmatées et sont donc peu connectées à la nappe alluvialeNappe d’eau souterraine qui accompagne le cours des fleuves et rivières. Les eaux circulent souvent à faible profondeur au travers des alluvions (sables, graviers, galets) déposées par le cours d’eau.. Cette ressource potentielle pourrait offrir plusieurs millions de mètres cubes d’eau mobilisable durant la période estivale, sous réserve d’absence d’incidence sur le milieu naturel. Ce type d’approche n’a jamais été testé en France et doit donc être expérimenté dans le cadre d’un protocole rigoureux avant un éventuellement développement.
Les objectifs de l'action
Expérimenter la possibilité d’utiliser les capacités d’eau des gravières naturellement colmatées pour réduire l’impact des prélèvements agricoles en période estivale.
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Cette action est désormais terminée. Après la phase de réflexions et d’investigations préalables, ayant donné lieu à la production d’un premier rapport, l’expérimentation de pompage a en effet été menée durant l’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique 2021 sur une gravière appartenant à la commune de Carbonne (Haute-Garonne). Deux agriculteurs ont accepté de substituer leurs pompages en nappes par des pompages dans la gravièreUne gravière est une carrière d’où sont extraits des granulats utilisés pour la construction, après exploitation les dépressions en résultant se remplissent naturellement d’eau pour une surface irriguée de 11 ha en maïs et kiwi. De début juin 2021 à début février 2022 les niveaux d’eau de la gravière et ceux de la nappe ont été enregistrés en 6 points. Grâce à ces données, une modélisation a permis de caractériser le fonctionnement de la nappe et de calculer le déphasage temporel entre le prélèvement en gravière et son incidence sur le niveau de la nappe.
Durant l’expérimentation, une réunion d’information avec visite de site a réuni une trentaine de personnes, partenaires du projet de territoire intéressés par l’étude.
Les résultats de l’expérimentation ont montré un pourcentage du volume déphasé de l’ordre de 10 à 30 % pour une durée d’environ 2 mois. Schématiquement cela signifie que sur 10 m3 pompés dans la gravière 8 m3 impactent instantanément la nappe et 2 m3 impactent la nappe avec un délai un effet retard de l’ordre de 2 mois. L’intérêt de substituer des prélèvements en nappe par des prélèvements en gravière apparaît donc limité dans ce contexte local. Bien entendu l’ordre de grandeur de 20 % de déphasage est susceptible de varier fortement selon les nombreuses configurations rencontrées à l’échelle des 700 hectares de lacs de gravières présents sur le bassin Garon’Amont.
Les enseignements de cette expérimentation ont, bien entendu, été partagés avec les partenaires et experts. Ils ont été formalisées sous la forme d’un rapport bilan et d’une synthèse avec une restitution finale lors d’une réunion organisée le 20 octobre 2023. Il n’est pas envisager à court terme de renouveler cette étude.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action terminée. Experimentation réalisée durant l’été 2021. Les résultats ont été interprétés et une restitution de l’expérimentation a été faîte en 2023.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la réduction de l’impact des prélèvements agricoles sur la ressource en eau durant la période d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique (enjeu volumétrique). Il s’agit par ailleurs de sites présentant potentiellement un intérêt écologique (enjeu biodiversité), enfin de part son caractère novateur cette expérimentation peut être et soumise à des controverses (enjeu sociétal).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
L’action consiste à mener des expérimentations pour vérifier l’intérêt de transférer sur les plans d’eau d’anciennes gravières de la vallée de la Garonne une partie des pompages d’irrigation actuellement effectués sur la nappe alluviale de la Garonne ou sur le canal de Saint‐Martory. Il s’agit notamment de confirmer que les pompages dans ces gravières n’ont pas un impact significatif sur le niveau de la nappe alluvialeNappe d’eau souterraine qui accompagne le cours des fleuves et rivières. Les eaux circulent souvent à faible profondeur au travers des alluvions (sables, graviers, galets) déposées par le cours d’eau.. Dans la cadre de ces expérimentations, l’incidence sur les milieux naturels (qualité des eaux, la biodiversité autour de ces plans d’eau…) sera également analysée.
Le contexte
Entre la prise d’eau du canal de Saint-Martory et la limite nord du projet de territoire Garon’Amont près de 700 ha de gravières a été recensé, témoignant d’une activité historiquement très répandue sur le territoire. La plupart des gravières de la vallée de la Garonne sont aujourd’hui naturellement colmatées et sont donc peu connectées à la nappe alluviale. Cette ressource potentielle pourrait offrir plusieurs millions de mètres cubes d’eau mobilisable durant la période estivale, sous réserve d’absence d’incidence sur le milieu naturel. Ce type d’approche n’a jamais été testé en France et doit donc être expérimenté dans le cadre d’un protocole rigoureux avant un éventuellement développement.
Les objectifs de l'action
Expérimenter la possibilité d’utiliser les capacités d’eau des gravières naturellement colmatées pour réduire l’impact des prélèvements agricoles en période estivale.
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Cette action est désormais terminée. Après la phase de réflexions et d’investigations préalables, ayant donné lieu à la production d’un premier rapport, l’expérimentation de pompage a en effet été menée durant l’étiage 2021 sur une gravière appartenant à la commune de Carbonne (Haute-Garonne). Deux agriculteurs ont accepté de substituer leurs pompages en nappes par des pompages dans la gravière pour une surface irriguée de 11 ha en maïs et kiwi. De début juin 2021 à début février 2022 les niveaux d’eau de la gravièreUne gravière est une carrière d’où sont extraits des granulats utilisés pour la construction, après exploitation les dépressions en résultant se remplissent naturellement d’eau et ceux de la nappe ont été enregistrés en 6 points. Grâce à ces données, une modélisation a permis de caractériser le fonctionnement de la nappe et de calculer le déphasage temporel entre le prélèvement en gravière et son incidence sur le niveau de la nappe.
Durant l’expérimentation, une réunion d’information avec visite de site a réuni une trentaine de personnes, partenaires du projet de territoire intéressés par l’étude.
Les résultats de l’expérimentation ont montré un pourcentage du volume déphasé de l’ordre de 10 à 30 % pour une durée d’environ 2 mois. Schématiquement cela signifie que sur 10 m3 pompés dans la gravière 8 m3 impactent instantanément la nappe et 2 m3 impactent la nappe avec un délai un effet retard de l’ordre de 2 mois. L’intérêt de substituer des prélèvements en nappe par des prélèvements en gravière apparaît donc limité dans ce contexte local. Bien entendu l’ordre de grandeur de 20 % de déphasage est susceptible de varier fortement selon les nombreuses configurations rencontrées à l’échelle des 700 hectares de lacs de gravières présents sur le bassin Garon’Amont.
Les enseignements de cette expérimentation ont, bien entendu, été partagés avec les partenaires et experts. Ils ont été formalisées sous la forme d’un rapport bilan et d’une synthèse avec une restitution finale lors d’une réunion organisée le 20 octobre 2023. Il n’est pas envisager à court terme de renouveler cette étude.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action terminée. Experimentation réalisée durant l’été 2021. Les résultats ont été interprétés et une restitution de l’expérimentation a été faîte en 2023.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la réduction de l’impact des prélèvements agricoles sur la ressource en eau durant la période d’étiage (enjeu volumétrique). Il s’agit par ailleurs de sites présentant potentiellement un intérêt écologique (enjeu biodiversité), enfin de part son caractère novateur cette expérimentation peut être et soumise à des controverses (enjeu sociétal).
Les chiffres clés
À la une
Le point sur l’expérimentation des prélèvements en gravières et l’observatoire des économies en Agriculture
Bibliothèque
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Maximiser et optimiser la mobilisation des stocks hydroélectriques en capitalisant sur la gestion expérimentale menée en 2020‐2021
Développer les moyens de soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements depuis les retenues hydro‐électriquesUne installation hydroélectrique est généralement composée d’un ouvrage de retenue (barrage) permettant le cas échéant de stocker l’eau, et de l’orienter vers une usine de production au sein de laquelle l’eau met en mouvement une turbine. et partager les retours d’expérience sur les réalimentations à partir du lac d’Oô.
Descriptif de l'action
Cette action vise à conforter les conventionnements entre EDF et le SMEAG afin de maximaliser les volumes mobilisables pour le soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements sur la branche amont de la Garonne à partir du lac d’Oô.
Le contexte
Une première expérimentation du dispositif du soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements a été réalisée en 2020 et 2021, à travers le Contrat de CoopérationConclu pour 2 ans ce contrat a permis l’augmentation de 36 % des volumes d’eau et de 100 % débits de pointe pour la réalimentation de la Garonne. Cette action s’inscrit dans le plan de gestion des étiages Garonne Ariège (PGE) 2018-2028 validé en juin 2018, le plan d’adaptation au changement climatique du bassin Adour Garonne adopté par le Comité de bassin Adour-Garonne en juillet 2018. entre l’État, l’Agence de l’Eau, EDF et le Syndicat Mixte d’Études et d’Aménagement de la Garonne, (SMEAGSyndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne ),
Il vise à accroître les moyens mis à disposition du soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements et à mettre en œuvre de nouvelles dispositions économiques basées sur un partage des charges entre l’activité hydroélectrique et le soutien d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique. Pour la branche Garonne amont, le volume contractualisé est passé de 5 à 8 millions de m3.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la rubrique consacrée au soutien d’étiage sur le site internet du SMEAG
Les objectifs de l'action
- Evaluer les résultats de l’expérimentation 2020‐2021 sur la gestion des étiages de Garonne, en particulier sur la gestion modifiée de la ressource du lac d’Oô (situé dans le périmètre du PTGAProjet de territoire Garon’Amont.). Partager ces résultats avec les acteurs impliqués dans le PTGA
- Favoriser la gestion intégrée de l’eau et l’énergie
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Une nouvelle convention de coopération entre l’Etablissement Public Garonne Gascogne et Affluents Pyrénéens et EDF a été signée en 2025 pour la mise à disposition de nouveaux volumes destinés au soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements depuis le lac d’Oô. Ce lac glaciaire surélevé par un barrage EDF est situé en Haute-Garonne sur le bassin de la Pique affluent de la Garonne. La signature de cette nouvelle convention a permis de porter à 10 Mm3 le volume mis à disposition du soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements, soit un gain de 5 Mm3 en 2 étapes (3 Mm3 en 2024 et 2 Mm3 en 2025) depuis le lancement du PTGAProjet de territoire Garon’Amont.. Autre intérêt de cette nouvelle convention, il est désormais possible de mobiliser ces volumes dès le 15 août contre alors que précédemment il fallait attendre le 1er septembre.
Même s’il ne s’agit pas d’un ouvrage hydroélectrique, le cas du barrage de Filheit, situé sur le bassin de l’Arize en Ariège, peut également être évoqué. Cet ouvrage appartenant aux départements de l’Ariège et de la Haute-Garonne était initialement dédié à la compensation des prélèvements sur l’Arize. Cependant, suite à l’adoption de nouvelles modalités de gestion, un volume porté à 1,5 Mm3 est mis à disposition pour le soutien d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique de la Garonne.
Désormais, les marges de progression pour permettre la disponibilité de nouveaux volumes apparaissent limitées.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action terminée, les perspectives de contractualisation de nouveaux volumes apparaissent limitées à court terme.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent le développement des moyens de soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements depuis les retenues hydro-électriques (enjeu volumétrique) et concourir ainsi au maintien de débits suffisants pour les milieux aquatiques (enjeu biodiversités) et les usages (enjeu économique).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Cette action vise à conforter les conventionnements entre EDF et le SMEAG afin de maximaliser les volumes mobilisables pour le soutien d’étiage sur la branche amont de la Garonne à partir du lac d’Oô.
Le contexte
Une première expérimentation du dispositif du soutien d’étiage a été réalisée en 2020 et 2021, à travers le Contrat de Coopération entre l’État, l’Agence de l’Eau, EDF et le Syndicat Mixte d’Études et d’Aménagement de la Garonne, (SMEAG),
Il vise à accroître les moyens mis à disposition du soutien d’étiage et à mettre en œuvre de nouvelles dispositions économiques basées sur un partage des charges entre l’activité hydroélectrique et le soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements. Pour la branche Garonne amont, le volume contractualisé est passé de 5 à 8 millions de m3.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la rubrique consacrée au soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements sur le site internet du SMEAGSyndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne
Les objectifs de l'action
- Evaluer les résultats de l’expérimentation 2020‐2021 sur la gestion des étiages de Garonne, en particulier sur la gestion modifiée de la ressource du lac d’Oô (situé dans le périmètre du PTGA). Partager ces résultats avec les acteurs impliqués dans le PTGAProjet de territoire Garon’Amont.
- Favoriser la gestion intégrée de l’eau et l’énergie
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Une nouvelle convention de coopération entre l’Etablissement Public Garonne Gascogne et Affluents Pyrénéens et EDF a été signée en 2025 pour la mise à disposition de nouveaux volumes destinés au soutien d’étiage depuis le lac d’Oô. Ce lac glaciaire surélevé par un barrage EDF est situé en Haute-Garonne sur le bassin de la Pique affluent de la Garonne. La signature de cette nouvelle convention a permis de porter à 10 Mm3 le volume mis à disposition du soutien d’étiage, soit un gain de 5 Mm3 en 2 étapes (3 Mm3 en 2024 et 2 Mm3 en 2025) depuis le lancement du PTGA. Autre intérêt de cette nouvelle convention, il est désormais possible de mobiliser ces volumes dès le 15 août contre alors que précédemment il fallait attendre le 1er septembre.
Même s’il ne s’agit pas d’un ouvrage hydroélectrique, le cas du barrage de Filheit, situé sur le bassin de l’Arize en Ariège, peut également être évoqué. Cet ouvrage appartenant aux départements de l’Ariège et de la Haute-Garonne était initialement dédié à la compensation des prélèvements sur l’Arize. Cependant, suite à l’adoption de nouvelles modalités de gestion, un volume porté à 1,5 Mm3 est mis à disposition pour le soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements de la Garonne.
Désormais, les marges de progression pour permettre la disponibilité de nouveaux volumes apparaissent limitées.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action terminée, les perspectives de contractualisation de nouveaux volumes apparaissent limitées à court terme.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent le développement des moyens de soutien d’étiage depuis les retenues hydro-électriques (enjeu volumétrique) et concourir ainsi au maintien de débits suffisants pour les milieux aquatiques (enjeu biodiversités) et les usages (enjeu économique).
Les chiffres clés
À la une
Mobilisation supplémentaires sur le lac d’Oô
Bibliothèque
Connaître et renforcer le rôle des retenues collinaires existantes dans la gestion locale de l’eau
Mettre en œuvre une démarche pour mieux connaître et mieux valoriser les stocks collinaires.
Descriptif de l'action
Il s’agira de réaliser un travail spécifique sur les retenues collinaires existantes présentes sur l’ensemble du territoire Garon’Amont pour définir, en concertation avec leur(s) propriétaire(s), dans quelle mesure leurs stocks pourraient être mieux mobilisés. Des actions concrètes à l’échelle locale (accompagnement des porteurs de projet, guides, expérimentations etc.) seront déployées pour optimiser les stocks d’eau disponibles dans ce type de retenues.
Le contexte
L’étude d’optimisation des plans d’eau de Haute-Garonne (disponible sur demande auprès de la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne), réalisée en 2021 par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne, comprend un inventaire détaillé des ouvrages existants avec caractérisation de l’état et des usages. De son côté la Chambre d’Agriculture de l’Ariège a engagé le même type d’inventaire. Ces études confirment qu’il existerait potentiellement des volumes disponibles pour satisfaire localement certains besoins et doivent permettre de cibler les démarches à engager.
Bien que sur le périmètre Garon’Amont, de nombreux plans d’eau collinaires ont connu des évolutions importantes : baisse (ou abandon) de l’irrigation, envasement important des retenues… L’eau stockée dans ces retenues constitue un potentiel non négligeable, qui pourrait être mobilisé pour répondre aux épisodes de sécheresse (mise à disposition pour l’irrigation de parcelles voisines, soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements local ou plus global etc…).
L’étude d’optimisation des plans d’eau de Haute-Garonne, réalisée en 2021 par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne, comprend un inventaire détaillé des ouvrages existants et doit permettre de cibler les démarches à engager. Cette étude confirme que localement des volumes potentiellement disponibles pourraient satisfaire certains besoins existants.
Les objectifs de l'action
- Poursuivre sur l’ensemble du périmètre du PTGA l’évaluation du potentiel mobilisable depuis les retenues collinairesLes retenues collinaires sont des ouvrages de stockage de l’eau remplies en période de hautes eau par des ruisseaux ou de l’eau de pluie, sur le périmètre Garon’Amont la grande majorité des retenues collinaires a été construite pour permettre l’irrigation estivale des cultures existantes
- Mener et faciliter des actions concrètes en organisant ou renforçant leur rôle dans la gestion locale de l’eau
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Un inventaire des plans d’eau de Haute-Garonne a été finalisé par la Chambre d’Agriculture en 2021. Plus de 200 plans d’eau ont ainsi été caractérisés. Ce travail a fait l’objet d’un rapport et de différentes présentations auprès des acteurs. De son côté, la Chambre d’Agriculture de l’Ariège a finalisé son inventaire des plans d’eau en 2024.
Par ailleurs, un « groupe de travail Plan d’Eau » a été mis en place en 2024 par la DDTDirection Départementale des Territoires de Haute-Garonne. Il constitue une opportunité pour les acteurs agricoles pour réinterroger l’intérêt de revaloriser certaines retenues existantes mais aucun projet situé sur le périmètre Garon’Amont n’a émergé à ce stade.
Enfin, la production en 2024 par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable de l’Inventaire National des Plans d’Eau actualisé annuellement constitue un nouvel outil très intéressant pour affiner la connaissance des nombreux ouvrages de stockage d’eau.
Cette action n’a pas connu de traduction opérationnelle et reste à ce jour en phase de réflexion.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action en phase de réflexion. L’inventaire des plans d’eau de Haute-Garonne a été réalisé par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne fin 2020. Une étude similaire a été finalisée par la Chambre d’Agriculture de l’Ariège en 2024. Il existe des difficultés pour engager la phase opérationnelle.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la connaissance sur l’ensemble du périmètre du PTGAProjet de territoire Garon’Amont. des retenues collinairesLes retenues collinaires sont des ouvrages de stockage de l’eau remplies en période de hautes eau par des ruisseaux ou de l’eau de pluie, sur le périmètre Garon’Amont la grande majorité des retenues collinaires a été construite pour permettre l’irrigation estivale des cultures (enjeu volumétrique) ainsi que la réalisation d’actions ciblées d’utilisation de l’eau là où les conditions (potentiel, usages, enjeux) sont réunies (enjeux économique et sociétal).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Il s’agira de réaliser un travail spécifique sur les retenues collinaires existantes présentes sur l’ensemble du territoire Garon’Amont pour définir, en concertation avec leur(s) propriétaire(s), dans quelle mesure leurs stocks pourraient être mieux mobilisés. Des actions concrètes à l’échelle locale (accompagnement des porteurs de projet, guides, expérimentations etc.) seront déployées pour optimiser les stocks d’eau disponibles dans ce type de retenues.
Le contexte
L’étude d’optimisation des plans d’eau de Haute-Garonne (disponible sur demande auprès de la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne), réalisée en 2021 par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne, comprend un inventaire détaillé des ouvrages existants avec caractérisation de l’état et des usages. De son côté la Chambre d’Agriculture de l’Ariège a engagé le même type d’inventaire. Ces études confirment qu’il existerait potentiellement des volumes disponibles pour satisfaire localement certains besoins et doivent permettre de cibler les démarches à engager.
Bien que sur le périmètre Garon’Amont, de nombreux plans d’eau collinaires ont connu des évolutions importantes : baisse (ou abandon) de l’irrigation, envasement important des retenues… L’eau stockée dans ces retenues constitue un potentiel non négligeable, qui pourrait être mobilisé pour répondre aux épisodes de sécheresse (mise à disposition pour l’irrigation de parcelles voisines, soutien d’étiage local ou plus global etc…).
L’étude d’optimisation des plans d’eau de Haute-Garonne, réalisée en 2021 par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne, comprend un inventaire détaillé des ouvrages existants et doit permettre de cibler les démarches à engager. Cette étude confirme que localement des volumes potentiellement disponibles pourraient satisfaire certains besoins existants.
Les objectifs de l'action
- Poursuivre sur l’ensemble du périmètre du PTGA l’évaluation du potentiel mobilisable depuis les retenues collinaires existantes
- Mener et faciliter des actions concrètes en organisant ou renforçant leur rôle dans la gestion locale de l’eau
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Un inventaire des plans d’eau de Haute-Garonne a été finalisé par la Chambre d’Agriculture en 2021. Plus de 200 plans d’eau ont ainsi été caractérisés. Ce travail a fait l’objet d’un rapport et de différentes présentations auprès des acteurs. De son côté, la Chambre d’Agriculture de l’Ariège a finalisé son inventaire des plans d’eau en 2024.
Par ailleurs, un « groupe de travail Plan d’Eau » a été mis en place en 2024 par la DDT de Haute-Garonne. Il constitue une opportunité pour les acteurs agricoles pour réinterroger l’intérêt de revaloriser certaines retenues existantes mais aucun projet situé sur le périmètre Garon’Amont n’a émergé à ce stade.
Enfin, la production en 2024 par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable de l’Inventaire National des Plans d’Eau actualisé annuellement constitue un nouvel outil très intéressant pour affiner la connaissance des nombreux ouvrages de stockage d’eau.
Cette action n’a pas connu de traduction opérationnelle et reste à ce jour en phase de réflexion.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action en phase de réflexion. L’inventaire des plans d’eau de Haute-Garonne a été réalisé par la Chambre d’Agriculture de la Haute-Garonne fin 2020. Une étude similaire a été finalisée par la Chambre d’Agriculture de l’Ariège en 2024. Il existe des difficultés pour engager la phase opérationnelle.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la connaissance sur l’ensemble du périmètre du PTGA des retenues collinaires (enjeu volumétrique) ainsi que la réalisation d’actions ciblées d’utilisation de l’eau là où les conditions (potentiel, usages, enjeux) sont réunies (enjeux économique et sociétal).
Les chiffres clés
À la une
Un état des lieux pour les plans d’eau de Haute-Garonne
Optimisation de stock et gestion expérimentale de 5 retenues collinaires sur le bassin versant du Touch
Mettre œuvre une démarche opérationnelle et concertée sur 5 retenues ayant des volumes non utilisés pour trouver des synergies avec la gestion du canal de St‐Martory et ainsi diminuer les prises d’eau en Garonne.
Descriptif de l'action
Une action sur les 5 plans d’eau de Bure, Savères, Fabas, Le Parayre et Cambernard permettra d’organiser la mobilisation des ressources collinaires à l’échelle du bassin versant du Touch et d’instaurer une coordination de gestion avec le Canal de St‐Martory. Ces nouvelles modalités de gestion doivent permettre de réduire les volumes dérivés sur le canal de St‐Martory, qui assure actuellement un soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements sur le Touch aval, et donc d’économiser de l’eau en Garonne. La mise en œuvre de cette action, qui se concrétisera par une convention d’engagement des différents propriétaires d’ouvrages, passe par un certain nombre d’étapes telles qu’une concertation technique entre de nombreux acteurs, des études préalables pour optimiser la gestion globale, des travaux de restauration des retenues d’eau etc…
Le contexte
Le Touch n’est pas situé sur le périmètre du PTGA mais il concentre des enjeux écologiques et quantitatifs connexes à celui-ci, puisque cette rivière est réalimentée en parti par le canal de Saint-Martory, lui-même alimenté par la Garonne. Trois retenues appartenant au Syndicat Mixte Garonne Aussonnelle Louge Touch (Bure, Savères et Fabas) ont été mises en évidence de par leur capacité, et deux autres (Le Parayre et Cambernard) ont été identifiées au travers de l’étude de la Chambre d’Agriculture de la Haute‐Garonne sur l’optimisation quantitative des plans d’eau de Haute-Garonne.
Le volume total stocké par ces 5 retenues est d’environ 11 hm3. L’ensemble des volumes stockés n’est pas mobilisé et il a été évalué un volume non utilisé chaque année d’a minima de 3.6 millions de m3.
Néanmoins, ces différentes retenues ne sont pas aux normes aujourd’hui avec les évolutions de la réglementation sur la sécurité des ouvrages hydrauliques et des mesures préventives d’abaissement des plans d’eau ont été imposées ou sont en réflexion. Des travaux sont donc nécessaires pour retrouver la pleine capacité de ces ouvrages et permettre la pérennisation de leur fonctionnalité principale concernant l’irrigation agricole. L’opportunité d’engager une telle action a été renforcé par un appel à projet portant sur l’optimisation des ouvrages existant pour améliorer la gestion de l’eau lancé par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.
Les objectifs de l'action
- Mobiliser des stocks existants sous utilisés sur le bassin versant du Touch, de manière concertée en réalisant des travaux d’optimisation (remplissage et lâcher) afin de les substituer partiellement aux réalimentations de puis le canal de Saint‐Martory
- Penser une gestion d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique coordonnée entre 5 retenues présentes sur un même bassin versant
- Les intégrer dans une gestion globale et concertée du système Saint Martory
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Cette action est terminée : un accord de coopération a été signé en novembre 2022 pour permettre la mise à disposition d’un volume d’eau non utilisé stockés dans 5 retenues à vocation agricoles, situées sur le bassin versant du Touch, retenues appartenant au SMGALTSyndicat Mixte Garonne-Aussonnelle-Louge-Touch] et à deux ASA [infobulle : Association Syndicale Autorisée et à deux ASA d’irrigants. Ce volume de 2,6 millions de m3, mobilisable chaque année pendant 20 ans, permet de réduire les réalimentations du Touch réalisées actuellement depuis le canal de Saint-Martory et par répercussion de réduire le prélèvement du canal en Garonne. Cette action aura ainsi un impact positif sur tout le périmètre de la Garonne Amont.
En contrepartie de cette mise à disposition de volumes destinés au soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et le Conseil départemental de la Haute-Garonne ont financé à hauteur respectivement de 70 % et 10 % des travaux de mise aux normes de ces 5 retenues. Ces travaux leurs permettent de retrouver leur capacité de stockage maximum. Les travaux, débutés en septembre 2023 se sont terminés début 2024.
En parallèle, un second accord a été signé entre les propriétaires des 5 retenues et l’Etablissement Public Garonne Gascogne et Affluents Pyrénéens [lien site internet] portant sur un volume complémentaire de 1 à 2 million de m3. Ce volume, non garanti, pourra potentiellement être mobilisé afin d’assurer ponctuellement un soutien d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique de la Garonne en aval de la confluence avec le Touch. L’accord prévoit le versement d’une indemnité, calculée au prorata des volumes effectivement lâchés, par l’Etablissement Public Garonne au profit des propriétaires des ouvrages. A noter que dès 2022, la collaboration engagée entre Réseau 31 le gestionnaire du canal, l’Etablissement Public Garonne et le SMGALT, a permis d’effectuer des lâchers de soutien d’étiage depuis les 3 retenues du SMGALT afin de limiter les restrictions sur le bassin versant du Touch. Des lâchers ont également été réalisés durant les étiages 2023 et 2024 afin d’effectuer des mesures expérimentales (estimation des temps de propagation, efficience des lâchers…) et permettre d’optimiser le dispositif dans les prochaines années. Depuis 2025, le dispositif est pleinement opérationnel.
Les données clés
L'avancement de l'action
L’action est terminée suite suite à la réalisation des travaux durant l’hiver 2023/2024, l’accord permettant d’effectuer du soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements depuis les retenues est désormais en vigueur.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la mise en œuvre une démarche opérationnelle et concertée sur 5 retenues ayant des volumes non utilisés (enjeux volumétrique et économique) dans l’optique de trouver des synergies avec la gestion du canal de St-Martory.
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Une action sur les 5 plans d’eau de Bure, Savères, Fabas, Le Parayre et Cambernard permettra d’organiser la mobilisation des ressources collinaires à l’échelle du bassin versant du Touch et d’instaurer une coordination de gestion avec le Canal de St‐Martory. Ces nouvelles modalités de gestion doivent permettre de réduire les volumes dérivés sur le canal de St‐Martory, qui assure actuellement un soutien d’étiage sur le Touch aval, et donc d’économiser de l’eau en Garonne. La mise en œuvre de cette action, qui se concrétisera par une convention d’engagement des différents propriétaires d’ouvrages, passe par un certain nombre d’étapes telles qu’une concertation technique entre de nombreux acteurs, des études préalables pour optimiser la gestion globale, des travaux de restauration des retenues d’eau etc…
Le contexte
Le Touch n’est pas situé sur le périmètre du PTGA mais il concentre des enjeux écologiques et quantitatifs connexes à celui-ci, puisque cette rivière est réalimentée en parti par le canal de Saint-Martory, lui-même alimenté par la Garonne. Trois retenues appartenant au Syndicat Mixte Garonne Aussonnelle Louge Touch (Bure, Savères et Fabas) ont été mises en évidence de par leur capacité, et deux autres (Le Parayre et Cambernard) ont été identifiées au travers de l’étude de la Chambre d’Agriculture de la Haute‐Garonne sur l’optimisation quantitative des plans d’eau de Haute-Garonne.
Le volume total stocké par ces 5 retenues est d’environ 11 hm3. L’ensemble des volumes stockés n’est pas mobilisé et il a été évalué un volume non utilisé chaque année d’a minima de 3.6 millions de m3.
Néanmoins, ces différentes retenues ne sont pas aux normes aujourd’hui avec les évolutions de la réglementation sur la sécurité des ouvrages hydrauliques et des mesures préventives d’abaissement des plans d’eau ont été imposées ou sont en réflexion. Des travaux sont donc nécessaires pour retrouver la pleine capacité de ces ouvrages et permettre la pérennisation de leur fonctionnalité principale concernant l’irrigation agricole. L’opportunité d’engager une telle action a été renforcé par un appel à projet portant sur l’optimisation des ouvrages existant pour améliorer la gestion de l’eau lancé par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.
Les objectifs de l'action
- Mobiliser des stocks existants sous utilisés sur le bassin versant du Touch, de manière concertée en réalisant des travaux d’optimisation (remplissage et lâcher) afin de les substituer partiellement aux réalimentations de puis le canal de Saint‐Martory
- Penser une gestion d’étiage coordonnée entre 5 retenues présentes sur un même bassin versant
- Les intégrer dans une gestion globale et concertée du système Saint Martory
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Cette action est terminée : un accord de coopération a été signé en novembre 2022 pour permettre la mise à disposition d’un volume d’eau non utilisé stockés dans 5 retenues à vocation agricoles, situées sur le bassin versant du Touch, retenues appartenant au SMGALT et à deux ASA d’irrigants. Ce volume de 2,6 millions de m3, mobilisable chaque année pendant 20 ans, permet de réduire les réalimentations du Touch réalisées actuellement depuis le canal de Saint-Martory et par répercussion de réduire le prélèvement du canal en Garonne. Cette action aura ainsi un impact positif sur tout le périmètre de la Garonne Amont.
En contrepartie de cette mise à disposition de volumes destinés au soutien d’étiage, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et le Conseil départemental de la Haute-Garonne ont financé à hauteur respectivement de 70 % et 10 % des travaux de mise aux normes de ces 5 retenues. Ces travaux leurs permettent de retrouver leur capacité de stockage maximum. Les travaux, débutés en septembre 2023 se sont terminés début 2024.
En parallèle, un second accord a été signé entre les propriétaires des 5 retenues et l’Etablissement Public Garonne Gascogne et Affluents Pyrénéens [lien site internet] portant sur un volume complémentaire de 1 à 2 million de m3. Ce volume, non garanti, pourra potentiellement être mobilisé afin d’assurer ponctuellement un soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements de la Garonne en aval de la confluence avec le Touch. L’accord prévoit le versement d’une indemnité, calculée au prorata des volumes effectivement lâchés, par l’Etablissement Public Garonne au profit des propriétaires des ouvrages. A noter que dès 2022, la collaboration engagée entre Réseau 31 le gestionnaire du canal, l’Etablissement Public Garonne et le SMGALTSyndicat Mixte Garonne-Aussonnelle-Louge-Touch] et à deux ASA [infobulle : Association Syndicale Autorisée, a permis d’effectuer des lâchers de soutien d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique depuis les 3 retenues du SMGALT afin de limiter les restrictions sur le bassin versant du Touch. Des lâchers ont également été réalisés durant les étiages 2023 et 2024 afin d’effectuer des mesures expérimentales (estimation des temps de propagation, efficience des lâchers…) et permettre d’optimiser le dispositif dans les prochaines années. Depuis 2025, le dispositif est pleinement opérationnel.
Les données clés
L'avancement de l'action
L’action est terminée suite suite à la réalisation des travaux durant l’hiver 2023/2024, l’accord permettant d’effectuer du soutien d’étiage depuis les retenues est désormais en vigueur.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la mise en œuvre une démarche opérationnelle et concertée sur 5 retenues ayant des volumes non utilisés (enjeux volumétrique et économique) dans l’optique de trouver des synergies avec la gestion du canal de St-Martory.
Les chiffres clés
À la une
