Globalité

Penser l'aménagement du territoire dans sa globalité

Développer une approche intégrée de la gestion de l’eau appliquée aux projets ou infrastructures existantes sur le territoire Garon’Amont

Comme demandé par le panel citoyen, le PTGA prévoit d’avoir une approche plus intégrée de la ressource intégrant la question des eaux usées traitées et des eaux pluviales. Les réflexions sur l’aménagement du territoire passent également par une gestion concertée et optimisée du canal de Saint-Martory.

Aménager le territoire

À la une

Élaboration du Contrat de canal Saint-Martory : une charte d’engagement en cours de signature 

Le canal de Saint Martory, âgé de bientôt 140 ans, est un ouvrage hydraulique majeur pour l’amont de la Garonne. Initialement dédié à l’irrigation, il s’est progressivement diversifié pour répondre à des usages multiples : eau potable, agriculture, industrie, hydroélectricité, soutien d’étiage, usages privés

Expérimenter la Réutilisation des Eaux Usées Traitées (REUT) pour satisfaire les besoins en eau et l’arrosage dans les espaces verts publics et privés

Descriptif de l'action

Une étude permettant d’identifier les potentialités de la REUT à l’échelle du périmètre Garon’Amont sera engagé par le Conseil départemental de la Haute-Garonne. Il s’agira d’estimer les gisements potentiels qui pourraient se substituer aux volumes prélevés dans la nappe ou les cours d’eau durant l’étiage. Cette étude sera menée en concertation avec les acteurs concernés. L’objectif est de faire émerger, à la suite de cette étude, des projets de REUT portés par des collectivités compétentes ou des établissement industriels, en assurant un accompagnement technique et financier de ces projets. Ces expérimentations permettront de tester concrètement les possibilités de REUT et de caractériser les différentes contraintes sur le territoire Garon’Amont.

Le contexte

La REUT est un processus largement développé dans les pays contraints par un déficit hydrique important. A l’échelle nationale, ce type de solution est encore très peu mis en œuvre, du fait notamment de son cadre réglementaire contraignant, mais tend à se développer notamment sur l’arc méditerranéen. Sur le territoire Garon’Amont, 125 stations d’épuration ont été recensées, gérant un volume journalier de 23 736 m³ d’eau. Le gisement potentiel pourrait être stocké durant la période hivernale et restitué pour irriguer des espaces verts et/ou des cultures. Cela revient donc à substituer, en période d’étiage, les prélèvements dans les cours d’eau ou dans les nappes, par de l’eau stockée issue des eaux usées traitées sur la période hivernale.

Crédits : image libre de droits
Les objectifs de l'action
  • Réaliser des expérimentations sur des secteurs pré-identifiés

Pour en savoir plus, consultez la fiche action

Où en est l'action ?

Début 2024, le Conseil départemental de la Haute-Garonne a confié à son prestataire EAUCEA une étude sur les potentialités de la REUT à l’échelle du PTGA. Finalisée en 2025, cette étude permet d’objectiver les potentialités de la REUT sur le périmètre du PTGA et de faire un bilan précis des opportunités et contraintes existantes. Le rapport comporte une dimension pédagogique importante, tel un guide avec le rappel du cadre règlementaire, des précisions sur les modalités de financement par l’Agence de l’Eau, la présentation d’exemples locaux, ainsi que quelques conseils méthodologiques. La finalité est de sensibiliser les différents acteurs qui pourraient être concernés sur les secteurs les plus pertinents.

Parallèlement, le Conseil départemental suit une étude sur les potentialités d’utilisation d’eaux non-conventionnelles menée par la commune de Carbonne (hors dispositif PTGA) ainsi que le projet SOLLAGUA travail de recherche, consistant à concevoir des modèles de REUT « low tech », mené par l’université Toulouse 3 avec la collaboration de la Communauté de Communes du Couserans dans le cadre d’un programme de l’Union Européenne.

Action portée par

Intercommunalités ou Syndicats compétents en Assainissement

Les données clés

L'avancement de l'action

10% terminé

Action engagée, réalisation d’une étude d’opportunité, étude en cours pour plusieurs projets.

Les enjeux

Action D.2.1

Le développement de la REUT doit permettre de réduire les prélèvements (enjeu voulmétrique). Les principaux frein à ce développement sont le cout des investissements nécessaires (enjeu économique) ainsi que l’acceptabilité sociale (enjeu social).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
stations d'épurations des eaux usées représentants les meileures opportuités pour un projet de REUT
11
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
objectif national de multiplier par dix le volume d’eaux usées traitées réutilisées pour d’autres usages d’ici 2030 selon le Plan Eau de 2023
x 10

Descriptif de l'action

Une étude permettant d’identifier les potentialités de la REUT à l’échelle du périmètre Garon’Amont sera engagé par le Conseil départemental de la Haute-Garonne. Il s’agira d’estimer les gisements potentiels qui pourraient se substituer aux volumes prélevés dans la nappe ou les cours d’eau durant l’étiage. Cette étude sera menée en concertation avec les acteurs concernés. L’objectif est de faire émerger, à la suite de cette étude, des projets de REUT portés par des collectivités compétentes ou des établissement industriels, en assurant un accompagnement technique et financier de ces projets. Ces expérimentations permettront de tester concrètement les possibilités de REUT et de caractériser les différentes contraintes sur le territoire Garon’Amont.

Le contexte

La REUT est un processus largement développé dans les pays contraints par un déficit hydrique important. A l’échelle nationale, ce type de solution est encore très peu mis en œuvre, du fait notamment de son cadre réglementaire contraignant, mais tend à se développer notamment sur l’arc méditerranéen. Sur le territoire Garon’Amont, 125 stations d’épuration ont été recensées, gérant un volume journalier de 23 736 m³ d’eau. Le gisement potentiel pourrait être stocké durant la période hivernale et restitué pour irriguer des espaces verts et/ou des cultures. Cela revient donc à substituer, en période d’étiage, les prélèvements dans les cours d’eau ou dans les nappes, par de l’eau stockée issue des eaux usées traitées sur la période hivernale.

Crédits : image libre de droits
Les objectifs de l'action
  • Réaliser des expérimentations sur des secteurs pré-identifiés

Pour en savoir plus, consultez la fiche action

Où en est l'action ?

Début 2024, le Conseil départemental de la Haute-Garonne a confié à son prestataire EAUCEA une étude sur les potentialités de la REUT à l’échelle du PTGA. Finalisée en 2025, cette étude permet d’objectiver les potentialités de la REUT sur le périmètre du PTGA et de faire un bilan précis des opportunités et contraintes existantes. Le rapport comporte une dimension pédagogique importante, tel un guide avec le rappel du cadre règlementaire, des précisions sur les modalités de financement par l’Agence de l’Eau, la présentation d’exemples locaux, ainsi que quelques conseils méthodologiques. La finalité est de sensibiliser les différents acteurs qui pourraient être concernés sur les secteurs les plus pertinents.

Parallèlement, le Conseil départemental suit une étude sur les potentialités d’utilisation d’eaux non-conventionnelles menée par la commune de Carbonne (hors dispositif PTGA) ainsi que le projet SOLLAGUA travail de recherche, consistant à concevoir des modèles de REUT « low tech », mené par l’université Toulouse 3 avec la collaboration de la Communauté de Communes du Couserans dans le cadre d’un programme de l’Union Européenne.

Action portée par

Intercommunalités ou Syndicats compétents en Assainissement

Les données clés

L'avancement de l'action

10% terminé

Action engagée, réalisation d’une étude d’opportunité, étude en cours pour plusieurs projets.

Les enjeux

Action D.2.1

Le développement de la REUT doit permettre de réduire les prélèvements (enjeu voulmétrique). Les principaux frein à ce développement sont le cout des investissements nécessaires (enjeu économique) ainsi que l’acceptabilité sociale (enjeu social).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
stations d'épurations des eaux usées représentants les meileures opportuités pour un projet de REUT
11
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
objectif national de multiplier par dix le volume d’eaux usées traitées réutilisées pour d’autres usages d’ici 2030 selon le Plan Eau de 2023
x 10

À la une

Réutilisation des eaux usées traitées, quel potentiel sur le périmètre Garon’Amont ? Lancement d’une étude dans le cadre du projet de territoire

La réutilisation des eaux usées traîtées (REUT ou REUSE en Anglais) consiste à réutiliser l’eau en sortie des stations de traitement des eaux usées.

Développer la recharge active de nappes par infiltration des eaux pluviales en milieu urbain ou semi‐urbain

Descriptif de l'action

Le Conseil départemental de la Haute-Garonne va porter la réalisation d’une étude multicritères (pentes, occupation des sols, type de sol, présence d’enjeux …) permettant d’identifier des sites urbains propices à la mise en œuvre d’aménagement optimisant l’infiltration dans le sol des eaux de pluies. Un accompagnement technique et financier sera ensuite assuré auprès des collectivités souhaitant engager la réalisation de ce type d’aménagement. L’objectif est de mettre en œuvre des projets pilotes sur plusieurs sites et de bénéficier ainsi un retour d’expérience mis à profit pour concrétiser d’autres projets à venir.

Le contexte

Le SAGE Garonne introduit une règle dans le domaine de la gestion des eaux pluviales sur une part importante du périmètre de Garon’Amont, en insistant notamment sur l’intérêt d’une infiltration des eaux sur des terrains construits ou urbanisés. Favoriser l’infiltration permet d’optimiser les fonctions régulatrices et épuratoires du sol. Dans ce contexte, le PTGA est l’opportunité de développer les solutions de recharge de nappes à partir d’eaux pluviales. L’objectif général est de réorienter une part de l’eau collectée en milieu urbain en période pluvieuse, vers des sites d’infiltration propices. Les opportunités se présenteraient probablement en zone urbaine dense, là où le volume de ressource pluviale est significatif, ou à l’échelle de zones d’activités ou industrielles proches d’une nappe phréatique.

Aménagement permettant l’infiltration des eaux pluviales réalisé par le SIVOM SAGe à Portet-sur-Garonne
Les objectifs de l'action
  • Favoriser l’infiltration des eaux pluviales dans les nouveaux projets d’aménagement et mettre en place des solutions d’infiltration sur l’existant

Pour en savoir plus, consultez la fiche action.

Où en est l'action ?

L’étude multicritères sur les enjeux de la désimperméabilisation des zones urbaines à l’échelle du périmètre Garon’Amont, lancée par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, a été produite en janvier 2023. Le rapport de cette étude, décliné sous une forme synthétique, permet d’évaluer l’incidence de l’artificialisation des sols et d’identifier les secteurs à privilégier pour des aménagements de désimperméabilisation, Cette étude a pour vocation à sensibiliser les élus ou techniciens.

Une première réunion d’information à l’attention des collectivités compétentes a été organisée en avril 2022 sur la commune de Portet-sur-Garonne, avec notamment la visite d’un quartier ayant déjà fait l’objet d’aménagements d’infiltration des eaux pluviales.

En parallèle quelques projets locaux de désimperméabilisation sont suivis. Enfin, d’une manière générale, il est constaté une prise en compte croissante des problématiques liées à l’imperméabilisation des sols dans le cadre de l’élaboration concertée des documents de planification urbaine.

Action portée par

Les données clés

L'avancement de l'action

20% terminé

Action engagée, étude d’opportunité global réalisée (etat de l’art et premières réunion de communication), suivi de projets sur plusieurs communes.

Les enjeux

Action D.2.2

L’infiltration des eaux pluviales en zones urbaines présente un intérêt fort pour la recharge de la nappe (enjeu volumétrique), elle permet également la réduction des phénomènes de ruissellements qui peuvent générer des dommages sur les infrastructures ou les milieux naturelles (enjeu économique, social et biodiversité).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
de la surface impérméabilisés sur le périmètre du PTGA, représentant 3% de ce périmètre
150 km²
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
part de l'eau de pluie qui s'infiltre et gagne la nappe en zone urbaine
10 %
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
part de l'eau de pluie qui s'infiltre et gagne la nappe en zone naturel
25 %

Descriptif de l'action

Le Conseil départemental de la Haute-Garonne va porter la réalisation d’une étude multicritères (pentes, occupation des sols, type de sol, présence d’enjeux …) permettant d’identifier des sites urbains propices à la mise en œuvre d’aménagement optimisant l’infiltration dans le sol des eaux de pluies. Un accompagnement technique et financier sera ensuite assuré auprès des collectivités souhaitant engager la réalisation de ce type d’aménagement. L’objectif est de mettre en œuvre des projets pilotes sur plusieurs sites et de bénéficier ainsi un retour d’expérience mis à profit pour concrétiser d’autres projets à venir.

Le contexte

Le SAGE Garonne introduit une règle dans le domaine de la gestion des eaux pluviales sur une part importante du périmètre de Garon’Amont, en insistant notamment sur l’intérêt d’une infiltration des eaux sur des terrains construits ou urbanisés. Favoriser l’infiltration permet d’optimiser les fonctions régulatrices et épuratoires du sol. Dans ce contexte, le PTGA est l’opportunité de développer les solutions de recharge de nappes à partir d’eaux pluviales. L’objectif général est de réorienter une part de l’eau collectée en milieu urbain en période pluvieuse, vers des sites d’infiltration propices. Les opportunités se présenteraient probablement en zone urbaine dense, là où le volume de ressource pluviale est significatif, ou à l’échelle de zones d’activités ou industrielles proches d’une nappe phréatique.

Aménagement permettant l’infiltration des eaux pluviales réalisé par le SIVOM SAGe à Portet-sur-Garonne
Les objectifs de l'action
  • Favoriser l’infiltration des eaux pluviales dans les nouveaux projets d’aménagement et mettre en place des solutions d’infiltration sur l’existant

Pour en savoir plus, consultez la fiche action.

Où en est l'action ?

L’étude multicritères sur les enjeux de la désimperméabilisation des zones urbaines à l’échelle du périmètre Garon’Amont, lancée par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, a été produite en janvier 2023. Le rapport de cette étude, décliné sous une forme synthétique, permet d’évaluer l’incidence de l’artificialisation des sols et d’identifier les secteurs à privilégier pour des aménagements de désimperméabilisation, Cette étude a pour vocation à sensibiliser les élus ou techniciens.

Une première réunion d’information à l’attention des collectivités compétentes a été organisée en avril 2022 sur la commune de Portet-sur-Garonne, avec notamment la visite d’un quartier ayant déjà fait l’objet d’aménagements d’infiltration des eaux pluviales.

En parallèle quelques projets locaux de désimperméabilisation sont suivis. Enfin, d’une manière générale, il est constaté une prise en compte croissante des problématiques liées à l’imperméabilisation des sols dans le cadre de l’élaboration concertée des documents de planification urbaine.

Action portée par

Les données clés

L'avancement de l'action

20% terminé

Action engagée, étude d’opportunité global réalisée (etat de l’art et premières réunion de communication), suivi de projets sur plusieurs communes.

Les enjeux

Action D.2.2

L’infiltration des eaux pluviales en zones urbaines présente un intérêt fort pour la recharge de la nappe (enjeu volumétrique), elle permet également la réduction des phénomènes de ruissellements qui peuvent générer des dommages sur les infrastructures ou les milieux naturelles (enjeu économique, social et biodiversité).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
de la surface impérméabilisés sur le périmètre du PTGA, représentant 3% de ce périmètre
150 km²
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
part de l'eau de pluie qui s'infiltre et gagne la nappe en zone urbaine
10 %
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
part de l'eau de pluie qui s'infiltre et gagne la nappe en zone naturel
25 %

À la une

Les vendredis de l’E.A.U : un nouveau cycle de webinaire sur la prise en compte de l’eau dans l’aménagement urbain

Vous êtes élus ou techniciens ? Vous travaillez sur des projets d’aménagement urbain ou de planification intégrant des enjeux liés à l’eau ? Voici un rendez-vous mensuel à ne pas manquer !

Elaborer un contrat de canal à l’échelle du système Saint-Martory

Descriptif de l'action

Réseau31, gestionnaire du canal de Saint-Martory et Organisme Unique de Gestion Collective (OUGC) du périmètre réalimenté par le canal, a réalisé un programme de travaux afin d’optimiser la gestion du système hydraulique du canal de Saint-Martory. L’objectif est de prolonger cette étape par une approche concertée, dont l’objectif sera de concilier les fonctions historiques du canal avec celles en émergence. Il s’agira donc pour les différents usagers du canal de bâtir une stratégie de gestion collective du canal fondé sur un état des lieux partagé. Ce travail concerté comprendra une réflexion sur la priorisation des usages dans un contexte contraint par l’évolution du climat.

Le contexte

Creusé au XIXème siècle, le Canal de Saint‐Martory se développe sur un linéaire de 70 km de canaux principaux et 250 km de canaux secondaires. Il est la propriété du Conseil départemental de la Haute-Garonne et sa gestion a été confié à Réseau 31. Il dessert en eau brute un secteur situé en rive gauche de la Garonne et s’étend de Saint‐Martory à Toulouse. Il constitue un vecteur d’eau qui reste primordial pour l’économie d’une très grande partie du département de la Haute‐Garonne. Construit initialement à des fins d’irrigation agricoles, les fonctions du canal se sont peu à peu étoffées : soutien d’étiage, hydroélectricité, eau potable, alimentation de plans d’eau de loisir, industries, réalimentation de zones humides.

Le canal de Saint-Martory
Les objectifs de l'action
  • Elargir les fonctionnalités du canal aux nouveaux enjeux d’aménagement du territoire et concrétiser par un contrat de canal

Pour en savoir plus, consultez la fiche action.

Où en est l'action ?
Une personne en charge de l’animation et de la préparation de la démarche a été recrutée par Réseau 31 pour travailler sur la définition du contrat de canal. La réunion de lancement de la concertation autour du contrat de canal s’est tenue en juillet 2023. La concertation engagée avec les différents usagers et riverains du canal doit permettre de bien formaliser la gestion multi-usage du canal et de ses annexes et d’acter une priorisation de ces différents usages, notamment en période de déficit hydrologique. Suite à 3 nouvelles réunions, le périmètre géographique a été délimité et 4 axes thématiques ont été définis :
– Axe 1 Gestion Quantitative 
– Axe 2 Environnement 
– Axe 3 Patrimoine & Urbanisme 
– Axe 4 Territoire.
 
Une charte formalisant l’engagement des acteurs à participer à l’élaboration du contrat de canal a été soumise à la signature des parties prenantes.
 
Fin 2025, Réseau31 doit recruter un prestataire, dans le cadre d’un marché public, pour assurer la conduite de l’élaboration du contrat de canal.
Action portée par

Les données clés

L'avancement de l'action

20% terminé

Action engagée avec plusieurs réunions de concertations et le recrutement prochain d’un prestataire chargé d’assurer l’élaboration concertée du contrat de canal.

Les enjeux

Action D.2.3

Cette action vise à définir de façon concertée (enjeu social) les modalités de gestion permettant de pérénser le fonctionnement du canal de Saint-Martory dont les usages concernent tout à la fois les milieux naturels, l’agriculture, la production d’eau potable, l’industrie et l’agrément. Les enjeux de cette actions sont donc transversaux (enjeu social, biodiversité et économique). Le contrat de canal permettra également de conforter les modalités de gestions du système Saint-Martory en période de sècheresse (enjeu voulmétrique).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
de canaux et fossés concernés
240 km
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
prélèvements recensés dans le canal
260
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
habitants déservis par une des 5 usines hydroélectrique prélevant dans le canal
306000

Descriptif de l'action

Réseau31, gestionnaire du canal de Saint-Martory et Organisme Unique de Gestion Collective (OUGC) du périmètre réalimenté par le canal, a réalisé un programme de travaux afin d’optimiser la gestion du système hydraulique du canal de Saint-Martory. L’objectif est de prolonger cette étape par une approche concertée, dont l’objectif sera de concilier les fonctions historiques du canal avec celles en émergence. Il s’agira donc pour les différents usagers du canal de bâtir une stratégie de gestion collective du canal fondé sur un état des lieux partagé. Ce travail concerté comprendra une réflexion sur la priorisation des usages dans un contexte contraint par l’évolution du climat.

Le contexte

Creusé au XIXème siècle, le Canal de Saint‐Martory se développe sur un linéaire de 70 km de canaux principaux et 250 km de canaux secondaires. Il est la propriété du Conseil départemental de la Haute-Garonne et sa gestion a été confié à Réseau 31. Il dessert en eau brute un secteur situé en rive gauche de la Garonne et s’étend de Saint‐Martory à Toulouse. Il constitue un vecteur d’eau qui reste primordial pour l’économie d’une très grande partie du département de la Haute‐Garonne. Construit initialement à des fins d’irrigation agricoles, les fonctions du canal se sont peu à peu étoffées : soutien d’étiage, hydroélectricité, eau potable, alimentation de plans d’eau de loisir, industries, réalimentation de zones humides.

Le canal de Saint-Martory
Les objectifs de l'action
  • Elargir les fonctionnalités du canal aux nouveaux enjeux d’aménagement du territoire et concrétiser par un contrat de canal

Pour en savoir plus, consultez la fiche action.

Où en est l'action ?
Une personne en charge de l’animation et de la préparation de la démarche a été recrutée par Réseau 31 pour travailler sur la définition du contrat de canal. La réunion de lancement de la concertation autour du contrat de canal s’est tenue en juillet 2023. La concertation engagée avec les différents usagers et riverains du canal doit permettre de bien formaliser la gestion multi-usage du canal et de ses annexes et d’acter une priorisation de ces différents usages, notamment en période de déficit hydrologique. Suite à 3 nouvelles réunions, le périmètre géographique a été délimité et 4 axes thématiques ont été définis :
– Axe 1 Gestion Quantitative 
– Axe 2 Environnement 
– Axe 3 Patrimoine & Urbanisme 
– Axe 4 Territoire.
 
Une charte formalisant l’engagement des acteurs à participer à l’élaboration du contrat de canal a été soumise à la signature des parties prenantes.
 
Fin 2025, Réseau31 doit recruter un prestataire, dans le cadre d’un marché public, pour assurer la conduite de l’élaboration du contrat de canal.
Action portée par

Les données clés

L'avancement de l'action

20% terminé

Action engagée avec plusieurs réunions de concertations et le recrutement prochain d’un prestataire chargé d’assurer l’élaboration concertée du contrat de canal.

Les enjeux

Action D.2.3

Cette action vise à définir de façon concertée (enjeu social) les modalités de gestion permettant de pérénser le fonctionnement du canal de Saint-Martory dont les usages concernent tout à la fois les milieux naturels, l’agriculture, la production d’eau potable, l’industrie et l’agrément. Les enjeux de cette actions sont donc transversaux (enjeu social, biodiversité et économique). Le contrat de canal permettra également de conforter les modalités de gestions du système Saint-Martory en période de sècheresse (enjeu voulmétrique).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
de canaux et fossés concernés
240 km
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
prélèvements recensés dans le canal
260
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
habitants déservis par une des 5 usines hydroélectrique prélevant dans le canal
306000

À la une

Élaboration du Contrat de canal Saint-Martory : une charte d’engagement en cours de signature 

Le canal de Saint Martory, âgé de bientôt 140 ans, est un ouvrage hydraulique majeur pour l’amont de la Garonne. Initialement dédié à l’irrigation, il s’est progressivement diversifié pour répondre à des usages multiples : eau potable, agriculture, industrie, hydroélectricité, soutien d’étiage, usages privés

Expérimentations de gestion du canal de Saint-Martory

Descriptif de l'action

Réseau31, gestionnaire du canal de Saint-Martory, a réalisé un programme de travaux afin d’optimiser la gestion du système hydraulique du canal. Des expérimentations de gestion sont prévues pour optimiser la gestion des flux en période d’étiage.

Le contexte

Le prélèvement du canal de Saint‐Martory depuis la Garonne représente un débit de 10 m³ par seconde, satisfaisant de très nombreux usages et fonctions environnementales. En période d’étiage sévère, une gestion des besoins du canal permettra de réduire l’intensité des déficits observés à Marquefave (point de référence pour le suivi du débit de la Garonne, situé sur la Garonne en aval de Saint-Martory). Cette gestion est rendue possible grâce aux travaux très importants réalisés par Réseau31 ces dernières années sur les infrastructures et les capacités de mesures des débits du canal.

Le canal de Saint-Martory à Frouzins
Les objectifs de l'action
  • Réaliser des expérimentations de gestion afin de déterminer quelle serait la gestion optimale du canal de Saint-Martory

Pour en savoir plus, consultez la fiche action

Où en est l'action ?

Depuis plusieurs années, Réseau31 a engagé des chantiers permettant d’optimiser la gestion du canal de Saint-Martory : imperméabilisation des berges, installation de seuils permettant d’augmenter la réactivité du canal, multiplication des instruments de mesures des débits entrants et sortant, automatisation des vannages, mise en place d’une supervision en 2025. 2026 doit marquer la fin de cette phase d’instrumentation avec le démarrage de nouvelles modalités de gestions basée sur une approche prédictive : « hypervision ».

Ce processus d’amélioration en continue porte ses fruits, puisqu’entre 5 à 7 millions de m3 ont été économisés durant l’étiage entre 2020 et 2024. L’objectif est d’adapter le pilotage du canal au plus près des besoins et de limiter ainsi les prélèvements en Garonne dans les périodes de faibles débits.

Action portée par

Les données clés

L'avancement de l'action

50% terminé

Action engagée, le programme d’optimisation doit se terminer en 2026.

Les enjeux

Action D.2.4

L’action a pour principal objectif de réduire les prélèvements en Garonne (enjeu volumétrique), elle nécessite un programme d’intervention mobilisant d’importants investissements et permet en définitive de sécuriser les nombreux usages (enjeu économique).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
millions de m3 non prélevés sur la Garonne durant l'étiage 2022
7
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
de cours d'eau réalimentés
295 km

Descriptif de l'action

Réseau31, gestionnaire du canal de Saint-Martory, a réalisé un programme de travaux afin d’optimiser la gestion du système hydraulique du canal. Des expérimentations de gestion sont prévues pour optimiser la gestion des flux en période d’étiage.

Le contexte

Le prélèvement du canal de Saint‐Martory depuis la Garonne représente un débit de 10 m³ par seconde, satisfaisant de très nombreux usages et fonctions environnementales. En période d’étiage sévère, une gestion des besoins du canal permettra de réduire l’intensité des déficits observés à Marquefave (point de référence pour le suivi du débit de la Garonne, situé sur la Garonne en aval de Saint-Martory). Cette gestion est rendue possible grâce aux travaux très importants réalisés par Réseau31 ces dernières années sur les infrastructures et les capacités de mesures des débits du canal.

Le canal de Saint-Martory à Frouzins
Les objectifs de l'action
  • Réaliser des expérimentations de gestion afin de déterminer quelle serait la gestion optimale du canal de Saint-Martory

Pour en savoir plus, consultez la fiche action

Où en est l'action ?

Depuis plusieurs années, Réseau31 a engagé des chantiers permettant d’optimiser la gestion du canal de Saint-Martory : imperméabilisation des berges, installation de seuils permettant d’augmenter la réactivité du canal, multiplication des instruments de mesures des débits entrants et sortant, automatisation des vannages, mise en place d’une supervision en 2025. 2026 doit marquer la fin de cette phase d’instrumentation avec le démarrage de nouvelles modalités de gestions basée sur une approche prédictive : « hypervision ».

Ce processus d’amélioration en continue porte ses fruits, puisqu’entre 5 à 7 millions de m3 ont été économisés durant l’étiage entre 2020 et 2024. L’objectif est d’adapter le pilotage du canal au plus près des besoins et de limiter ainsi les prélèvements en Garonne dans les périodes de faibles débits.

Action portée par

Les données clés

L'avancement de l'action

50% terminé

Action engagée, le programme d’optimisation doit se terminer en 2026.

Les enjeux

Action D.2.4

L’action a pour principal objectif de réduire les prélèvements en Garonne (enjeu volumétrique), elle nécessite un programme d’intervention mobilisant d’importants investissements et permet en définitive de sécuriser les nombreux usages (enjeu économique).

Les chiffres clés

A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
millions de m3 non prélevés sur la Garonne durant l'étiage 2022
7
A.3.2 Actions finies 2 picto bulles
de cours d'eau réalimentés
295 km

À la une

Le fonctionnement du canal de Saint-Martory

Le Canal de Saint-Martory a été construit initialement à des fins agricoles entre 1866 et 1876. D’une longueur de 71 km, il comprend une prise d’eau unique sur la Garonne. Grâce au développement d’un important réseau secondaire (330 km), il constitue aujourd’hui un véritable système hydraulique approvisionnant en eau un secteur situé en rive gauche de la Garonne depuis Saint-Martory jusqu’à Toulouse.