Vue d’ensemble

Réutilisation des eaux usées traitées, quel potentiel sur le périmètre Garon’Amont ? Lancement d’une étude dans le cadre du projet de territoire

Extrait du cahier méthodologique sur la réutilisation des eaux usées traitées en Occitanie élaboré par le Conseil Régional Occitanie ©Région Occitanie
Extrait du cahier méthodologique sur la réutilisation des eaux usées traitées en Occitanie élaboré par le Conseil Régional Occitanie ©Région Occitanie

La réutilisation des eaux usées traîtées (REUT ou REUSE en Anglais) consiste à réutiliser l’eau en sortie des stations de traitement des eaux usées. Au lieu d’être rejetée dans un cours d’eau, cette eau est reprise, après un traitement épuratoire complémentaire, pour permettre l’expression de certains usages : irrigation, nettoyage de voirie, remplissage de citernes de défense incendie… Naturellement ce type de dispositif nécessite une autorisation de l’Administration et est encadré par une règlementation très précise notamment en ce qui concerne le traitement complémentaire à mettre en œuvre au regard de l’usage final. 

Cette règlementation est en cours d’évolution, pour permettre une clarification des exigences règlementaires et favoriser la mise en place de ce type de solution. Il apparaît en effet que la REUT est largement promue tant au niveau national avec le Plan Eau de mars 2023 qu’au niveau du bassin Adour-Garonne avec le dispositif d’aides et d’appui technique dédiés mis en place en décembre dernier par l’Agence de l’Eau pour accompagner les porteurs de projets. 

Par ailleurs, l’eau issue d’un procédé de REUT a souvent un coût important au regard des infrastructures qu’elle nécessite en matière de traitements complémentaires, de stockage et de transport… La REUT doit donc être considérée comme un des leviers potentiellement mobilisables dans certains contextes. 

C’est bien dans cet esprit que l’une des 32 actions du Projet de Territoire Garon’Amont prévoit une étude afin d’objectiver l’intérêt de cette solution sur le territoire Garon’Amont. Lancée fin 2024 pour une durée d’un an, elle consiste à croiser les points de rejets avec les points de prélèvements afin de définir les secteurs présentant les meilleures opportunités.