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Observatoire des milieux aquatiques
Mesurer et étudier les milieux aquatiques superficiels et souterrains pour mieux documenter les effets du changement climatique et envisager de nouvelles solutions
Les suivis de la température des cours d’eau et du débit de sources Pyrénéennes représentatives contribuent à mieux caractériser les incidences du changement climatique sur la ressource en eau du territoire Garon’Amont. L’observation de la régression des glaciers Pyrénées permet, quant à elle, d’illustrer de façon concrète les transformations en jeu. Pour compléter ces observatoires des études sont prévues sur les eaux souterraines ainsi qu’un vaste travail consistant à intégrer, à l’échelle du périmètre Garon’Amont, les dernières connaissances issues de monde de la recherche relatives au changement climatiques, avec pour finalité la recherche des meilleures solutions pour faire face à la diminution de la ressource en eau.
Découvrez les actions mises en œuvre
À la une
Bilan 2024 de l’observatoire de la température des cours d’eau
Observatoire hydrologique des sources
Mettre en place un suivi du débit et de la température des sources représentatives des Pyrénées haut-garonnaises afin d’optimiser la gestion des sources captées pour l’eau potable et de mieux appréhender l’incidence du changement climatique.
Descriptif de l'action
Le contexte
L’observatoire correspondant est déjà existant sur le département de l’Ariège, sous le portage du Conseil départemental de l’Ariège. Sur le département de la Haute-Garonne, le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), mandaté par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, a réalisé dans un premier temps un inventaire des différentes sources existantes. Suite à des investigations de terrains et à une concertation avec les collectivités compétentes, une dizaine de sources représentatives des Pyrénées haut-garonnaises sera sélectionnée pour constituer le réseau de stations de suivi des sources. La sélection sera réalisée sur la base de critères hydrogéologiquesL’hydrogéologie est la science des eaux souterraines. Elle étudie les interactions entre les structures géologiques du sous-sol (nature et structures des roches, des sols) et les eaux souterraines ainsi que les eaux de surface) et environnementaux. et de faisabilité technique. Dans un second temps, ces sources seront équipées d’un dispositif de mesure du débit (qui sera également couplé à une mesure de la température). Cette action est menée en concertation avec les collectivités en charge de la production d’eau potable et celles compétentes pour la gestion des rivières, ainsi que les associations de protection de la nature, réunies au sein d’un groupe de travail.
Il apparaît que les conditions de tarissementDiminution du débit d’une source jusqu’à un éventuel arrêt de l’écoulement. des sources pyrénéennes, y compris celles captées pour l’eau potable, sont souvent méconnues, ou limitées à une connaissance empirique. Face au changement climatique, il est donc nécessaire de constituer, dès à présent, des études de débit qui permettront, après un recul de quelques années, de caractériser de façon fine les régimes d’écoulement et les évolutions éventuelles liées au changement climatique. Le réseau à mettre en place répond à la fois à des enjeux de milieux aquatiques et production d’eau potable (suivi de la disponibilité de la ressource captée).
Les objectifs de l'action
- Suivi patrimonial (quelles variations pluriannuelles ? Quels facteurs d’explication possibles ? Quantifier les tendances sur la durée)
- Sur certaines sources, un suivi pour faciliter la gestion de la production d’eau potable au quotidien (pour mieux connaître les modalités de tarissementDiminution du débit d’une source jusqu’à un éventuel arrêt de l’écoulement. en étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique par exemple)
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Dans un premier temps, le BRGMBureau de recherches géologiques et minières a procédé à un recensement et une caractérisation des sources potentiellement intéressantes (40 sources) dans les Pyrénées haut-garonnaises. Chaque source a fait l’objet d’une exploration de terrain et la rédaction d’une fiche descriptive. Les informations correspondantes ont été partagées au sein du groupe de travail dédié, rassemblant notamment les collectivités compétentes en matière d’eau potable et de cours d’eau. Ce premier travail a permis de présélectionner 24 sources début 2022.
Des investigations complémentaires ont été menées durant été et l’automne 2022 (avec mesure du débit et analyses in situ) par le BRGM sur ces sources présélectionnées. Cette deuxième étape d’analyse a permis de retenir, début 2023, 12 sources représentatives des 3 principales typologies de formations géologiques. Ces 12 sources, constitueront à terme le réseau de suivi pérenne du débit des sources des Pyrénées haut-garonnaises. Le choix de ces sources a été validé lors d’une réunion de restitution aux acteurs (syndicats eau potable et syndicats de rivières) qui a également donné lieu à un rapport bilan.
La collaboration avec le BRGM s’est poursuivie dans la seconde phase de l’action qui consiste en la création du réseau de suivi des sources, le BRGM apportant son expertise pour dimensionner les travaux d’aménagement permettant l’installation des équipements de mesures. Trois sources ont d’ores et déjà été aménagées et équipées de sonde de mesure de débit (Bagnères-de-Luchon, Estenos, Milhas). Les travaux sont en cours pour finaliser l’aménagement de trois nouvelles sources pour l’année 2025 (Jurvielle, Chein-Dessus, Sarribères). Selon le calendrier opérationnel, l’aménagement et l’instrumentation des 12 sources identifiées pour constituer le réseau sera terminée en 2027.
Toutes les stations de mesures sont contrôlées périodiquement par le Laboratoire Départemental Eau Vétérinaire Air de la Haute Garonne afin de valider l’exactitude des mesures produites. A ce jour, toutes les données recueillies sont disponibles au grand public sur l’Opendata du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Prochainement, il est prévu qu’elles soient télétransmises sur l’hydroportailSite internet public, géré par les services de l’Etat, donnant accès aux données hydrométriques.. A noter également que les données de débit en temps réels sont désormais présentées lors des comités de l’eau en Préfecture.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée, les investigations de terrain sont terminées et les sources sont progressivement aménagées pour pouvoir être instrumentées.
Les enjeux
Le débit (enjeux volumétrique) est un paramètre fondamental pour la qualité des milieux aquatiques (enjeu biodiversité), il conditionne également fortement les usages et notamment la production d’eau potable (enjeu économique et sociétal).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Le contexte
Dans un premier temps, le BRGM a procédé à un recensement et une caractérisation des sources potentiellement intéressantes (40 sources) dans les Pyrénées haut-garonnaises. Chaque source a fait l’objet d’une exploration de terrain et la rédaction d’une fiche descriptive. Les informations correspondantes ont été partagées au sein du groupe de travail dédié, rassemblant notamment les collectivités compétentes en matière d’eau potable et de cours d’eau. Ce premier travail a permis de présélectionner 24 sources début 2022.
Des investigations complémentaires ont été menées durant été et l’automne 2022 (avec mesure du débit et analyses in situ) par le BRGMBureau de recherches géologiques et minières sur ces sources présélectionnées. Cette deuxième étape d’analyse a permis de retenir, début 2023, 12 sources représentatives des 3 principales typologies de formations géologiques. Ces 12 sources, constitueront à terme le réseau de suivi pérenne du débit des sources des Pyrénées haut-garonnaises. Le choix de ces sources a été validé lors d’une réunion de restitution aux acteurs (syndicats eau potable et syndicats de rivières) qui a également donné lieu à un rapport bilan.
La collaboration avec le BRGM s’est poursuivie dans la seconde phase de l’action qui consiste en la création du réseau de suivi des sources, le BRGM apportant son expertise pour dimensionner les travaux d’aménagement permettant l’installation des équipements de mesures. Trois sources ont d’ores et déjà été aménagées et équipées de sonde de mesure de débit (Bagnères-de-Luchon, Estenos, Milhas). Les travaux sont en cours pour finaliser l’aménagement de trois nouvelles sources pour l’année 2025 (Jurvielle, Chein-Dessus, Sarribères). Selon le calendrier opérationnel, l’aménagement et l’instrumentation des 12 sources identifiées pour constituer le réseau sera terminée en 2027.
Toutes les stations de mesures sont contrôlées périodiquement par le Laboratoire Départemental Eau Vétérinaire Air de la Haute Garonne afin de valider l’exactitude des mesures produites. A ce jour, toutes les données recueillies sont disponibles au grand public sur l’Opendata du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Prochainement, il est prévu qu’elles soient télétransmises sur l’hydroportail. A noter également que les données de débit en temps réels sont désormais présentées lors des comités de l’eau en Préfecture.
Les objectifs de l'action
- Suivi patrimonial (quelles variations pluriannuelles ? Quels facteurs d’explication possibles ? Quantifier les tendances sur la durée)
- Sur certaines sources, un suivi pour faciliter la gestion de la production d’eau potable au quotidien (pour mieux connaître les modalités de tarissement en étiage par exemple)
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Dans un premier temps, le BRGM a procédé à un recensement et une caractérisation des sources potentiellement intéressantes (37 sources). Chaque source a fait l’objet d’une exploration de terrain et la rédaction d’une fiche descriptive. Les informations correspondantes ont été partagées au sein du groupe de travail dédié, rassemblant notamment les syndicats d’eau potable et les syndicats ayant la compétence de gestion des milieux aquatiques. Ce premier travail a permis de présélectionner 24 sites.
Des investigations complémentaires ont été menées durant été 2022 (avec mesure du débit et analyses in situ) par le BRGMBureau de recherches géologiques et minières. Cette deuxième étape doit permettre d’aboutir à la fin de l’année 2022 à la définition d’un réseau de suivi pérenne et représentatif, constitué par une dizaine de sources.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée, les investigations de terrain sont terminées et les sources sont progressivement aménagées pour pouvoir être instrumentées.
Les enjeux
Le débit (enjeux volumétrique) est un paramètre fondamental pour la qualité des milieux aquatiques (enjeu biodiversité), il conditionne également fortement les usages et notamment la production d’eau potable (enjeu économique et sociétal).
Les chiffres clés
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Suivi du débit des sources pyrénéennes : un premier rapport disponible
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Observatoire thermique des cours d'eau
Constituer un observatoire regroupant l’ensemble des données relatives à la température des cours d’eau pour les analyser et anticiper les effets du changement climatique.
Descriptif de l'action
Le contexte
Le PTGAProjet de territoire Garon’Amont. prévoit la création et la valorisation d’une base de données « Thermie des cours d’eau » à l’échelle du territoire Garon’Amont. Il s’agit d’inventorier tous les interlocuteurs assurant actuellement un suivi de la température des cours d’eau, puis de compiler les données recueillies et de les vérifier. Il s’agira ensuite de constituer un réseau pérenne de suivi de la température (à un pas de temps horaire) regroupant les différents points de mesures existants, complétés par de nouveaux points à créer là où la donnée manque. Les données collectées seront ensuite partagées à l’ensemble des opérateurs.
Après plusieurs années d’observation, cet observatoire thermique des cours d’eau permettra de mieux connaître l’impact du changement climatique sur la température des cours d’eau, avec un enjeu fort pour les milieux aquatiques mais également pour la production d’eau potable. Des expériences pourront également être menées pour apprécier l’incidence de différents facteurs sur la température de l’eau : ombrage, épaisseur du matelas alluvionnairecouche constituée de galets, cailloux, sables déposés au fond du lit des cours d’eau, apports de nappes, présence de barrage… Un groupe de travail réunissant notamment les collectivités productrices d’eau potable et celles compétentes pour la gestion des rivières, ainsi que les associations de protection de la nature, a été constitué pour permettre un suivi partagé de cette démarche.
Des données concernant la température des cours d’eau en amont de la Garonne existent, mais elles sont éparses, peu partagées et pas toujours archivées. Il en résulte un manque de connaissance et de repères pour appréhender les impacts actuels ou futurs du changement climatique. Or, le critère de la température est fondamental pour les écosystèmes aquatiques notamment pour le développement des poissons. Par ailleurs la référence réglementaire de qualité des eaux pour produire de l’eau potable est de 25°C. Tout dépassement nécessite une dérogation des autorités sanitaires et peut entraîner le besoin de traitements supplémentaires.
Les objectifs de l'action
Suivre les changements de température des cours d’eau pour :
- Anticiper d’éventuels dépassement de seuil réglementaire pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine
- Anticiper les effets du changement climatique
- Documenter les effets du changement climatique
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
En 2022, les données de température existantes sur le périmètre Garon’Amont ont été inventoriées et collectées auprès des différents producteurs identifiés. Elles ont ensuite fait l’objet d’un travail important de vérifications/corrections et d’analyse par le bureau d’études Eaucéa mandaté par le Conseil départemental de la Haute-Garonne. Un rapport de synthèse a ainsi pu être publié début 2023 avec la production de valeurs de références à l’échelle du PTGAProjet de territoire Garon’Amont. : températures moyennes, températures maximum, nombre de jours de dépassement de certains seuils déterminants pour la biodiversité aquatique ou pour la production d’eau potable…
Afin d’inscrire dans la durée ce suivi de la température de l’eau, le travail réalisé a porté ensuite sur la constitution d’un réseau pérenne de suivi de la température en temps réel s’appuyant notamment sur les stations de suivi hydrologique de la DREALDirection régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Dans un premier temps, 11 stations hydrométriquesInstallation permettant le suivi du débit des cours d’eau du bassin ont été sélectionnées, sur la Garonne, le Salat, l’Arize, le Touch, la Louge, le Volp, le Ger, la Noue et le Lez. Entre mai 2024 et septembre 2025, 10 de ces 11 stations ont été équipées. Ce réseau de sondes thermiques, qui enregistre la donnée au pas de temps horaire, est contrôlé périodiquement par le Laboratoire Départemental Eau Vétérinaire Air de la Haute-Garonne. Au-delà du suivi à long terme permettant de documenter l’impact du changement climatique, ce réseau permet aux producteurs d’eau potable de surveiller en continu la température de l’eau dont ils sont tributaires, il permet également de faire des focus sur la thermie lors des comités de l’eau organisés en Préfecture.
Ce réseau de sondes mis en place par le Conseil départemental est complété par les données issues de stations gérées par d’autres producteurs : Conseil départemental de l’Ariège, Association MIGADOMigrateurs Garonne Dordogne Charente Seudre est une association qui a pour objectifs principaux la gestion, la restauration et le soutien des populations de poissons migrateurs du bassin Gironde-Garonne-Dordogne-Charente-Seudre et Réseau de Surveillance et d’AlerteRéseau de surveillance en rivière à l’amont des prélèvements destinés à la production d’eau potable, réseau géré par le laboratoire départemental et Eau de Toulouse. L’ensemble des données de ces stations est analysé et donne lieu, depuis 2002 à un rapport bilan annuel.
En 2025 Ce réseau « multi-acteurs » a été étoffé avec l’ajout de nouvelles stations de suivi de la température sur la base de stations hydrométriques gérées par la DREAL situées hors PTGA en Haute-Garonne.
A noter que l’observatoire ainsi constitué a vocation à intégrer un futur réseau national en cours de réflexion au niveau des services de l’Etat.
En parallèle, une étude sur les potentialités en matière de prévision de la thermie des cours d’eau a été engagée, l’objectif étant d’être en capacité d’anticiper les périodes les plus critiques, grâce à une corrélation entre les prévisions de températures atmosphériques et la température de l’eau observée. Des modèles de prévision ont ainsi été élaborés pour prévoir l’évolution des températures de l’eau sur des échéances de 1 à 5 jours. Ils ont été testés en 2023 pour la prévision de la température de la Garonne à Toulouse. Cette expérimentation s’est poursuivie en 2024 et 2025 avec des prévisions allant jusqu’à 8 jours sur la Garonne à Toulouse et à Valentine. De plus grâce à son modèle, le prestataire du Conseil départemental a produit un rapport prospectif sur l’évolution attendue de la température de la Garonne à Toulouse : en 2040-2069, la température moyenne de l’eau en juillet-septembre devrait être entre +2°C et +5°C au-dessus de la moyenne 1981-2010.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée. Etablissement de la base de données finalisé. Mise en place d’un réseau de mesure pérenne réalisé en concertation. Mise en oeuvre d’un outil de partage de la donnée en cours.
Les enjeux
La température de l’eau est un paramètre important pour les milieux aquatiques (enjeu biodiversité) mais également pour la production d’eau potable (enjeu sociétal) et certains autres usages (enjeu économique).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Le contexte
Le PTGA prévoit la création et la valorisation d’une base de données « Thermie des cours d’eau » à l’échelle du territoire Garon’Amont. Il s’agit d’inventorier tous les interlocuteurs assurant actuellement un suivi de la température des cours d’eau, puis de compiler les données recueillies et de les vérifier. Il s’agira ensuite de constituer un réseau pérenne de suivi de la température (à un pas de temps horaire) regroupant les différents points de mesures existants, complétés par de nouveaux points à créer là où la donnée manque. Les données collectées seront ensuite partagées à l’ensemble des opérateurs.
Après plusieurs années d’observation, cet observatoire thermique des cours d’eau permettra de mieux connaître l’impact du changement climatique sur la température des cours d’eau, avec un enjeu fort pour les milieux aquatiques mais également pour la production d’eau potable. Des expériences pourront également être menées pour apprécier l’incidence de différents facteurs sur la température de l’eau : ombrage, épaisseur du matelas alluvionnaire, apports de nappes, présence de barrage… Un groupe de travail réunissant notamment les collectivités productrices d’eau potable et celles compétentes pour la gestion des rivières, ainsi que les associations de protection de la nature, a été constitué pour permettre un suivi partagé de cette démarche.
Des données concernant la température des cours d’eau en amont de la Garonne existent, mais elles sont éparses, peu partagées et pas toujours archivées. Il en résulte un manque de connaissance et de repères pour appréhender les impacts actuels ou futurs du changement climatique. Or, le critère de la température est fondamental pour les écosystèmes aquatiques notamment pour le développement des poissons. Par ailleurs la référence réglementaire de qualité des eaux pour produire de l’eau potable est de 25°C. Tout dépassement nécessite une dérogation des autorités sanitaires et peut entraîner le besoin de traitements supplémentaires.
Les objectifs de l'action
Suivre les changements de température des cours d’eau pour :
- Anticiper d’éventuels dépassement de seuil réglementaire pour l’alimentation en eau destinée à la consommation humaine
- Anticiper les effets du changement climatique
- Documenter les effets du changement climatique
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
En 2022, les données de température existantes sur le périmètre Garon’Amont ont été inventoriées et collectées auprès des différents producteurs identifiés. Elles ont ensuite fait l’objet d’un travail important de vérifications/corrections et d’analyse par le bureau d’études Eaucéa mandaté par le Conseil départemental de la Haute-Garonne. Un rapport de synthèse a ainsi pu être publié début 2023 avec la production de valeurs de références à l’échelle du PTGA : températures moyennes, températures maximum, nombre de jours de dépassement de certains seuils déterminants pour la biodiversité aquatique ou pour la production d’eau potable…
Afin d’inscrire dans la durée ce suivi de la température de l’eau, le travail réalisé a porté ensuite sur la constitution d’un réseau pérenne de suivi de la température en temps réel s’appuyant notamment sur les stations de suivi hydrologique de la DREAL. Dans un premier temps, 11 stations hydrométriques ont été sélectionnées, sur la Garonne, le Salat, l’Arize, le Touch, la Louge, le Volp, le Ger, la Noue et le Lez. Entre mai 2024 et septembre 2025, 10 de ces 11 stations ont été équipées. Ce réseau de sondes thermiques, qui enregistre la donnée au pas de temps horaire, est contrôlé périodiquement par le Laboratoire Départemental Eau Vétérinaire Air de la Haute-Garonne. Au-delà du suivi à long terme permettant de documenter l’impact du changement climatique, ce réseau permet aux producteurs d’eau potable de surveiller en continu la température de l’eau dont ils sont tributaires, il permet également de faire des focus sur la thermie lors des comités de l’eau organisés en Préfecture.
Ce réseau de sondes mis en place par le Conseil départemental est complété par les données issues de stations gérées par d’autres producteurs : Conseil départemental de l’Ariège, Association MIGADO et Réseau de Surveillance et d’Alerte. L’ensemble des données de ces stations est analysé et donne lieu, depuis 2002 à un rapport bilan annuel.
En 2025 Ce réseau « multi-acteurs » a été étoffé avec l’ajout de nouvelles stations de suivi de la température sur la base de stations hydrométriquesInstallation permettant le suivi du débit des cours d’eau du bassin gérées par la DREALDirection régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement situées hors PTGAProjet de territoire Garon’Amont. en Haute-Garonne.
A noter que l’observatoire ainsi constitué a vocation à intégrer un futur réseau national en cours de réflexion au niveau des services de l’Etat.
En parallèle, une étude sur les potentialités en matière de prévision de la thermie des cours d’eau a été engagée, l’objectif étant d’être en capacité d’anticiper les périodes les plus critiques, grâce à une corrélation entre les prévisions de températures atmosphériques et la température de l’eau observée. Des modèles de prévision ont ainsi été élaborés pour prévoir l’évolution des températures de l’eau sur des échéances de 1 à 5 jours. Ils ont été testés en 2023 pour la prévision de la température de la Garonne à Toulouse. Cette expérimentation s’est poursuivie en 2024 et 2025 avec des prévisions allant jusqu’à 8 jours sur la Garonne à Toulouse et à Valentine. De plus grâce à son modèle, le prestataire du Conseil départemental a produit un rapport prospectif sur l’évolution attendue de la température de la Garonne à Toulouse : en 2040-2069, la température moyenne de l’eau en juillet-septembre devrait être entre +2°C et +5°C au-dessus de la moyenne 1981-2010.
Action portée par
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée. Etablissement de la base de données finalisé. Mise en place d’un réseau de mesure pérenne réalisé en concertation. Mise en oeuvre d’un outil de partage de la donnée en cours.
Les enjeux
La température de l’eau est un paramètre important pour les milieux aquatiques (enjeu biodiversité) mais également pour la production d’eau potable (enjeu sociétal) et certains autres usages (enjeu économique).
Les chiffres clés
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Bilan 2024 de l’observatoire de la température des cours d’eau
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Connaître et préserver la contribution des eaux souterraines aux écoulements des bassins versants du Salat et du Volp
Réalisation d’une étude sous la maîtrise d’ouvrage du Syndicat Salat Volp permettant d’évaluer la composante des eaux souterraines dans les écoulements des principaux cours d’eau du bassin versant du Salat et du Volp.
Descriptif de l'action
Le contexte
Le Salat est le principal affluent de la Garonne amont. La connaissance de son fonctionnement est donc déterminante tant pour l’appréhension locale des enjeux que pour la vision globale de la gestion de l’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique de la Garonne.
L’étiage 2022 a été particulièrement marqué sur le bassin versant du Salat. La sécheresse a été la plus précoce observée depuis 1990 (12 juillet). L’étiage s’est prolongé pendant 128 jours sous le débit moyen mensuel sec de retour 5 ans. La moyenne des débits sur 10 jours consécutifs a été de 5,5 m3/s, soit un record absolu en 110 ans. Malgré l’absence d’ouvrage de soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements sur ce bassin versant, le débit s’est maintenu à ce plancher pendant plusieurs semaine grâce à l’apport des eaux souterraines.
Des avancées scientifiques importantes ont été obtenues dans le cadre du diagnostic des POTentialités AquifèresTerrain perméable, poreux, permettant l’écoulement d’une nappe souterraine et le captage de l’eau. des formations de la chaine PYRénéenne (POTAPYR) réalisé entre 2014 et 2018 par le Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGMBureau de recherches géologiques et minières). Ce programme évalue notamment l’apport des eaux souterraines à 9,7 l/s/km2 et une contribution de 64 à 80 % dans le débit des rivières pyrénéennes dans l’Ariège, les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne, ce qui constitue un premier facteur d’explication des observations effectuées en 2022.
L’objet de la présente étude est d’affiner l’évaluation de cette composante des eaux souterraines dans les écoulements des principaux cours d’eau du bassin versant du Salat et du Volp.
L’action, intitulée CESO (Contribution des Eaux SOuterraines sur Salat et Volp) sera réalisée sous le pilotage du Syndicat Salat Volp (SSV), intercommunalité ayant la compétence GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides.,dans le cadre d’une convention de Recherche & Développement partagée avec le BRGM.
Les objectifs de l'action
- Améliorer les connaissances sur les eaux souterraines et évaluer leur part dans les débits du Salat et du Volp
- Améliorer les connaissances des zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. en fonction du contexte hydrogéologiqueL’hydrogéologie est la science des eaux souterraines. Elle étudie les interactions entre les structures géologiques du sous-sol (nature et structures des roches, des sols) et les eaux souterraines ainsi que les eaux de surface) et environnementaux. associé
Les étapes
- Phase 1 : Analyse des données existantes et des besoins en connaissance
- Phase 2 : Acquisition de données supplémentaires
- Phase 3 : Evaluation de la composante « eaux souterraines » dans les écoulements des cours d’eau
- Phase 4 : Réalisation d’un programme de suivi
- Phase 5 : Estimer le rôle des zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire.
Où en est l'action ?
L’étude CESO (Contribution des Eaux SOuterraines sur Salat et Volp) a été engagée par le Syndicat Salat Volp. Une réunion de lancement a été engagée à la mi-septembre 2025. Cette étude constitue l’une des 8 nouvelles actions du PTGAProjet de territoire Garon’Amont. validées en juin 2025.
Partenaires techniques
Agence de l’Eau Adour-Garonne, Conseil départemental de l’Ariège, Conseil départemental de la Haute-Garonne, Direction Départementales des Territoires de l’Ariège et de Haute-Garonne, Syndicat des Eaux du Couserans.
Action portée par
Syndicat Salat Volp et BRGMBureau de recherches géologiques et minières
Les données clés
L'avancement de l'action
L’étude a été engagée en septembre 2025.
Les enjeux
L’étude engagée par cette action porte sur les liens entre l’hydrologie (enjeu volumétrique), les eaux souterraines et zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. (enjeu biodiversité) les conclusions permettront d’apprécier les services rendus par les milieux naturel qui pourra être traduit en coûts économisés (enjeu économique).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Le contexte
Le Salat est le principal affluent de la Garonne amont. La connaissance de son fonctionnement est donc déterminante tant pour l’appréhension locale des enjeux que pour la vision globale de la gestion de l’étiage de la Garonne.
L’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique 2022 a été particulièrement marqué sur le bassin versant du Salat. La sécheresse a été la plus précoce observée depuis 1990 (12 juillet). L’étiage s’est prolongé pendant 128 jours sous le débit moyen mensuel sec de retour 5 ans. La moyenne des débits sur 10 jours consécutifs a été de 5,5 m3/s, soit un record absolu en 110 ans. Malgré l’absence d’ouvrage de soutien d’étiage sur ce bassin versant, le débit s’est maintenu à ce plancher pendant plusieurs semaine grâce à l’apport des eaux souterraines.
Des avancées scientifiques importantes ont été obtenues dans le cadre du diagnostic des POTentialités Aquifères des formations de la chaine PYRénéenne (POTAPYR) réalisé entre 2014 et 2018 par le Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM). Ce programme évalue notamment l’apport des eaux souterraines à 9,7 l/s/km2 et une contribution de 64 à 80 % dans le débit des rivières pyrénéennes dans l’Ariège, les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne, ce qui constitue un premier facteur d’explication des observations effectuées en 2022.
L’objet de la présente étude est d’affiner l’évaluation de cette composante des eaux souterraines dans les écoulements des principaux cours d’eau du bassin versant du Salat et du Volp.
L’action, intitulée CESO (Contribution des Eaux SOuterraines sur Salat et Volp) sera réalisée sous le pilotage du Syndicat Salat Volp (SSV), intercommunalité ayant la compétence GEMAPI,dans le cadre d’une convention de Recherche & Développement partagée avec le BRGMBureau de recherches géologiques et minières.
Les objectifs de l'action
- Améliorer les connaissances sur les eaux souterraines et évaluer leur part dans les débits du Salat et du Volp
- Améliorer les connaissances des zones humides en fonction du contexte hydrogéologique associé
Les étapes
- Phase 1 : Analyse des données existantes et des besoins en connaissance
- Phase 2 : Acquisition de données supplémentaires
- Phase 3 : Evaluation de la composante « eaux souterraines » dans les écoulements des cours d’eau
- Phase 4 : Réalisation d’un programme de suivi
- Phase 5 : Estimer le rôle des zones humides
Où en est l'action ?
L’étude CESO (Contribution des Eaux SOuterraines sur Salat et Volp) a été engagée par le Syndicat Salat Volp. Une réunion de lancement a été engagée à la mi-septembre 2025. Cette étude constitue l’une des 8 nouvelles actions du PTGA validées en juin 2025.
Partenaires techniques
Agence de l’Eau Adour-Garonne, Conseil départemental de l’Ariège, Conseil départemental de la Haute-Garonne, Direction Départementales des Territoires de l’Ariège et de Haute-Garonne, Syndicat des Eaux du Couserans.
Action portée par
Syndicat Salat Volp et BRGM
Les données clés
L'avancement de l'action
L’étude a été engagée en septembre 2025.
Les enjeux
L’étude engagée par cette action porte sur les liens entre l’hydrologie (enjeu volumétrique), les eaux souterraines et zones humides (enjeu biodiversité) les conclusions permettront d’apprécier les services rendus par les milieux naturel qui pourra être traduit en coûts économisés (enjeu économique).
Les chiffres clés
Exploration des ressources en eau dans les aquifères fluvio-glaciaires des Pyrénées
Améliorer la connaissance sur les aquifèresTerrain perméable, poreux, permettant l’écoulement d’une nappe souterraine et le captage de l’eau. fluvio-glaciaires des Pyrénées, nappes formées au quaternaire par l’activité des processus glaciaires et fluviatiles, qui pourraient constituer des ressources stratégiques pour le futur.
Descriptif de l'action
Le contexte
Le bassin Adour-Garonne est le bassin hydrographique français le plus impacté vis-à-vis du changement climatique avec une prévision de division des débits par deux au cœur de la période d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique à l’horizon 2050. L’urgence de la situation impose d’engager des réflexions et des actions sur l’ensemble des leviers potentiels et sur tous les types de ressources.
Sur le volet des eaux souterraines, certaines ressources sont méconnues et pourraient constituer une nouvelle ressource stratégique pour le futur. C’est le cas notamment des formations géologiques dites « fluvio-glaciaires », qui tapissent les fonds des vallées des massifs montagneux et notamment des Pyrénées sur les départements de l’Ariège, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées.
Une première analyse a été réalisée par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGMBureau de recherches géologiques et minières) dans le cadre du programme POTAPYR (Potentialités des formations aquifèresTerrain perméable, poreux, permettant l’écoulement d’une nappe souterraine et le captage de l’eau. des Pyrénées), achevé en 2018.
Il a été recensé des aquifères fluvio-glaciaires susceptibles de contenir des ressources en eau souterraine d’importance dans la chaîne pyrénéenne centrale, mais où il convient désormais de lever de nombreux verrous scientifiques (géométrie, conditions d’alimentation…).
Cette action sera réalisée dans le cadre d’une convention de recherche & développement avec le BRGM sur une durée de 4 ans. Le portage de l’action sera assuré par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, avec une convention de partenariat pluriannuelle avec les conseils départementaux de l’Ariège et des Hautes-Pyrénées.
Les objectifs de l'action
- Amélioration de la connaissance des aquifèresTerrain perméable, poreux, permettant l’écoulement d’une nappe souterraine et le captage de l’eau. fluvio-glaciaires des Pyrénées
- Exploration approfondie sur le bassin de la Garonne amont
Les étapes
- Module 1 : Synthèse de la connaissance géologique et hydrogéologiqueL’hydrogéologie est la science des eaux souterraines. Elle étudie les interactions entre les structures géologiques du sous-sol (nature et structures des roches, des sols) et les eaux souterraines ainsi que les eaux de surface) et environnementaux. des formations fluvio-glaciaires et glacio-lacustres des vallées pyrénéennes
- Module 2 : Caractérisation géologique et chronologique du remplissage sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau… de la vallée de la Garonne
- Module 3 : Caractérisation du fonctionnement hydrogéologique des formations de la vallée de la Garonne
- Module 4 : Acquisition géophysique et sondages de reconnaissances
- Module 5 : Synthèse des résultats
Où en est l'action ?
Cette action a été validée en juin 2025 et l’étude a démarré en octobre 2025, Une campagne héliportée permettant l’acquisition de données sur les formations géologiques a été engagée sur l’ensemble des vallées Ariège, Garonne, Piques, Nestes, Gaves.
Action portée par
Pilotage assuré par le Conseils départemental de la Haute-Garonne, en partenariat avec les Conseils départementaux de l’Ariège et des Hautes-Pyrénées dans le cadre d’une convention recherche et développement passée avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières
Les données clés
L'avancement de l'action
L’étude à commencer en septembre 2025.
Les enjeux
Cette action doit permettre d’évaluer la ressource en eau potentiellement disponible dans les nappes du piémont (enjeu volumétrique), l’étude mobilise des moyens novateurs et présente un investissement important à hauteur de l’importance du sujet (enjeu économique). Les nappes de piémont fournissent de l’eau en qualité et quantité pour les milieux naturels (enjeu Biodiversité).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Le contexte
Le bassin Adour-Garonne est le bassin hydrographique français le plus impacté vis-à-vis du changement climatique avec une prévision de division des débits par deux au cœur de la période d’étiage à l’horizon 2050. L’urgence de la situation impose d’engager des réflexions et des actions sur l’ensemble des leviers potentiels et sur tous les types de ressources.
Sur le volet des eaux souterraines, certaines ressources sont méconnues et pourraient constituer une nouvelle ressource stratégique pour le futur. C’est le cas notamment des formations géologiques dites « fluvio-glaciaires », qui tapissent les fonds des vallées des massifs montagneux et notamment des Pyrénées sur les départements de l’Ariège, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées.
Une première analyse a été réalisée par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) dans le cadre du programme POTAPYR (Potentialités des formations aquifères des Pyrénées), achevé en 2018.
Il a été recensé des aquifèresTerrain perméable, poreux, permettant l’écoulement d’une nappe souterraine et le captage de l’eau. fluvio-glaciaires susceptibles de contenir des ressources en eau souterraine d’importance dans la chaîne pyrénéenne centrale, mais où il convient désormais de lever de nombreux verrous scientifiques (géométrie, conditions d’alimentation…).
Cette action sera réalisée dans le cadre d’une convention de recherche & développement avec le BRGMBureau de recherches géologiques et minières sur une durée de 4 ans. Le portage de l’action sera assuré par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, avec une convention de partenariat pluriannuelle avec les conseils départementaux de l’Ariège et des Hautes-Pyrénées.
Les objectifs de l'action
- Amélioration de la connaissance des aquifères fluvio-glaciaires des Pyrénées
- Exploration approfondie sur le bassin de la Garonne amont
Les étapes
- Module 1 : Synthèse de la connaissance géologique et hydrogéologique des formations fluvio-glaciaires et glacio-lacustres des vallées pyrénéennes
- Module 2 : Caractérisation géologique et chronologique du remplissage sédimentaire de la vallée de la Garonne
- Module 3 : Caractérisation du fonctionnement hydrogéologiqueL’hydrogéologie est la science des eaux souterraines. Elle étudie les interactions entre les structures géologiques du sous-sol (nature et structures des roches, des sols) et les eaux souterraines ainsi que les eaux de surface) et environnementaux. des formations de la vallée de la Garonne
- Module 4 : Acquisition géophysique et sondages de reconnaissances
- Module 5 : Synthèse des résultats
Où en est l'action ?
Cette action a été validée en juin 2025 et l’étude a démarré en octobre 2025, Une campagne héliportée permettant l’acquisition de données sur les formations géologiques a été engagée sur l’ensemble des vallées Ariège, Garonne, Piques, Nestes, Gaves.
Action portée par
Pilotage assuré par le Conseils départemental de la Haute-Garonne, en partenariat avec les Conseils départementaux de l’Ariège et des Hautes-Pyrénées dans le cadre d’une convention recherche et développement passée avec le Bureau de Recherches Géologiques et Minières
Les données clés
L'avancement de l'action
L’étude à commencer en septembre 2025.
Les enjeux
Cette action doit permettre d’évaluer la ressource en eau potentiellement disponible dans les nappes du piémont (enjeu volumétrique), l’étude mobilise des moyens novateurs et présente un investissement important à hauteur de l’importance du sujet (enjeu économique). Les nappes de piémont fournissent de l’eau en qualité et quantité pour les milieux naturels (enjeu Biodiversité).
Les chiffres clés
Observatoire des glaciers
Assurer un suivi annuel des glaciers du périmètre Garon’Amont en synthétisant les différentes études existantes à l’échelle du bassin de la Garonne et communiquer sur les résultats.
Descriptif de l'action
Le contexte
Alors qu’au début du 19ème siècle les glaciers Pyrénéens s’étendaient sur environ 23 km², ils couvrent aujourd’hui moins de 2 km². Cette forte régression a pour principale origine le réchauffement climatique en cours. Les glaciers pyrénéens sont d’autant plus vulnérables qu’ils sont les plus méridionaux d’Europe et que leur altitude se limite autour de 3 000 m.
Ces milieux uniques font l’objet d’un suivi scientifique depuis de nombreuses années, avec notamment l’association Moraine sur le versant français, qui reproduit annuellement un protocole de mesures permettant de connaître années après années l’évolution des principaux glaciers. D’autres démarches comparables existent sur le versant Espagnol, notamment dans le massif de la Maladeta dont une partie des eaux donne naissance à la Garonne, mais également en Ariège sur le bassin du Salat. Si la disparition des glaciers n’a finalement qu’un impact limité sur l’hydrologie des cours d’eau du bassin Garon’Amont, comparativement à la diminution de l’enneigement, le suivi de cette dynamique apparaît très pertinent en tant que manifestation tangible du changement climatique en cours.
Dans le cadre de la démarche Garon’Amont, il apparaît donc très pertinent de pérenniser le suivi scientifique des glaciers pyrénéens et de le valoriser au travers de communications à l’attention des acteurs de l’eau et des citoyens.
Les objectifs de l'action
- Conforter le suivi patrimonial des glaciers et disposer d’une vision homogène à l’échelle du périmètre Garon’Amont
- Communiquer sur la fonte des glaciers en tant que symbole visible du changement climatique en cours sur le cycle de l’eau
Les étapes
- Phase 1 : Mise en place d’un partenariat entre le Conseil départemental de la Haute-Garonne et l’association Moraine
- Phase 2 : Communication autour des glaciers pyrénéens et de leur fonte progressive
Où en est l'action ?
L’observatoire des glaciers constitue une nouvelle action validée en 2025. L’association Moraine a réalisé son suivi pour le cycle 2024-2025 selon un protocole reproduit chaque année depuis 2002. Un premier rapport bilan doit être produit fin 2025, début 2026 en compilant les informations relatives aux glaciers du Val d’Aran. Une communication sera faîte sur le site internet du PTGAProjet de territoire Garon’Amont. et il est prévu une présentation des résultats aux membres de l’instance de concertation.
Partenaires techniques
Parc National des Pyrénées ; Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises ; Association de préfiguration du Parc Naturel Régional Barousse Comminges ; Institut des géosciences de l’environnement ; Météo France ; SPESA INGENIERÍA ; Conseil Régional Occitanie ; Conseil Départemental Hautes-Pyrénées ; Conseil Départemental de l’Ariège ; Conseil Départemental Haute-Garonne
Action portée par
Association Moraine
Les données clés
L'avancement de l'action
L’observatoire est en place un premier rapport sera prochainement disponible.
Les enjeux
La constitution de l’observatoire de glaciers répond à un besoin de connaissance et d’information pour le grand public (enjeu social) ; d’autre part, une démarche est en cours au niveau national pour assurer la protection des espaces post-glaciaires (enjeu biodiversité).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Le contexte
Alors qu’au début du 19ème siècle les glaciers Pyrénéens s’étendaient sur environ 23 km², ils couvrent aujourd’hui moins de 2 km². Cette forte régression a pour principale origine le réchauffement climatique en cours. Les glaciers pyrénéens sont d’autant plus vulnérables qu’ils sont les plus méridionaux d’Europe et que leur altitude se limite autour de 3 000 m.
Ces milieux uniques font l’objet d’un suivi scientifique depuis de nombreuses années, avec notamment l’association Moraine sur le versant français, qui reproduit annuellement un protocole de mesures permettant de connaître années après années l’évolution des principaux glaciers. D’autres démarches comparables existent sur le versant Espagnol, notamment dans le massif de la Maladeta dont une partie des eaux donne naissance à la Garonne, mais également en Ariège sur le bassin du Salat. Si la disparition des glaciers n’a finalement qu’un impact limité sur l’hydrologie des cours d’eau du bassin Garon’Amont, comparativement à la diminution de l’enneigement, le suivi de cette dynamique apparaît très pertinent en tant que manifestation tangible du changement climatique en cours.
Dans le cadre de la démarche Garon’Amont, il apparaît donc très pertinent de pérenniser le suivi scientifique des glaciers pyrénéens et de le valoriser au travers de communications à l’attention des acteurs de l’eau et des citoyens.
Les objectifs de l'action
- Conforter le suivi patrimonial des glaciers et disposer d’une vision homogène à l’échelle du périmètre Garon’Amont
- Communiquer sur la fonte des glaciers en tant que symbole visible du changement climatique en cours sur le cycle de l’eau
Les étapes
- Phase 1 : Mise en place d’un partenariat entre le Conseil départemental de la Haute-Garonne et l’association Moraine
- Phase 2 : Communication autour des glaciers pyrénéens et de leur fonte progressive
Où en est l'action ?
L’observatoire des glaciers constitue une nouvelle action validée en 2025. L’association Moraine a réalisé son suivi pour le cycle 2024-2025 selon un protocole reproduit chaque année depuis 2002. Un premier rapport bilan doit être produit fin 2025, début 2026 en compilant les informations relatives aux glaciers du Val d’Aran. Une communication sera faîte sur le site internet du PTGA et il est prévu une présentation des résultats aux membres de l’instance de concertation.
Partenaires techniques
Parc National des Pyrénées ; Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises ; Association de préfiguration du Parc Naturel Régional Barousse Comminges ; Institut des géosciences de l’environnement ; Météo France ; SPESA INGENIERÍA ; Conseil Régional Occitanie ; Conseil Départemental Hautes-Pyrénées ; Conseil Départemental de l’Ariège ; Conseil Départemental Haute-Garonne
Action portée par
Association Moraine
Les données clés
L'avancement de l'action
L’observatoire est en place un premier rapport sera prochainement disponible.
Les enjeux
La constitution de l’observatoire de glaciers répond à un besoin de connaissance et d’information pour le grand public (enjeu social) ; d’autre part, une démarche est en cours au niveau national pour assurer la protection des espaces post-glaciaires (enjeu biodiversité).
Les chiffres clés
Etude des conséquences du changement régime hydrologique de la Garonne et sur les usages associés
Mobilisation des nouvelles connaissances sur les conséquences du changement climatique pour renforcer l’approche prospective à l’échelle Garon’Amont, notamment pour appréhender les incidences sur la gestion de l’eau d’un passage d’un régime nival à un régime pluvial pour la Garonne.
Descriptif de l'action
Le contexte
Depuis la phase d’élaboration du projet de territoire Garon’Amont, le changement climatique a toujours été largement pris en compte dans la réflexion : l’Atlas, produit en 2019 pour amorcer la concertation, le détaillait notamment dans le dernier chapitre le « futur du bassin » sous l’influence du changement climatique.
Depuis 2019, les travaux du GIECLe GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), créé en 1988 par les Nations Unies, évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. et de la communauté scientifique française (avec notamment Météo France, l’INRAEInstitut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, OFBOffice Français des la Biodiversité, Agences de l’Eau…) ont largement fait progresser la connaissance et les trajectoires des différentes projections climatiques ont été affinées. Sur la thématique de la ressource en eau, la conclusion en 2024 de l’étude Explore2Étude portant sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau et la création du portail DRIAS-les futurs de l’eau a permis la mise à disposition d’un corpus de données très conséquent : évolution des principaux paramètres hydro-climatiques ou agro-climatiques pour différents horizons temporels, selon différentes hypothèses d’émission de CO2, avec une résolution spatiale fine.
Par ailleurs, le changement climatique et ses effets sur le territoire sont également observés dans le cadre de plusieurs actions du projet de territoire et certains éléments ont déjà été analysés de façon approfondie dans le cadre du retour d’expérience de l’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique 2022 et de l’observatoire sur la thermie des cours d’eau.
Le bilan de la période 2021-2025 de la démarche Garon’Amont démontre que l’objectif initial de gérer le déficit actuel de 13 Mm3 a été atteint. Avec le nouveau cycle du PTGAProjet de territoire Garon’Amont. pour la période 2026 –2030, il est indispensable de poursuivre les réflexions prospectives de moyen et long terme. Il convient notamment de mobiliser à l’échelle de Garon’Amont l’ensemble des connaissances scientifiques nouvelles sur le changement climatique et ses conséquences sur la gestion de l’eau et des usages. L’un des impacts majeurs attendus est la diminution progressive de l’influence de la neige dans le régime hydrologique de la Garonne et de ses affluents Pyrénéens. C’est l’ensemble des pratiques de gestion qu’il convient désormais de réinterroger pour anticiper cette évolution majeure.
Cette étude devra apporter des références pour amplifier la dynamique Garon’Amont, en définissant des nouvelles réflexions collectives et de nouvelles actions. Elle sera réalisée en associant étroitement les membres du Comité de Concertation, notamment dans la phase finale de l’étude, pour permettre un débat sur les orientations nécessaires. Elle sera menée avec une exigence forte en termes de vulgarisation pour permettre une appropriation de tous et ouvrir un débat collectif.
Les objectifs de l'action
- Approfondir l’analyse de l’évolution des contextes hydro-climatiques et agro-climatiques due au changement climatique à l’échelle du périmètre Garon’Amont, avec en particulier le changement du régime d’écoulement de la Garonne
- Mobiliser ces nouvelles connaissances afin de caractériser les impacts potentiels sur la gestion actuelle de la ressource en eau, les usages et les milieux
- Vulgariser ces connaissances et engager collectivement une réflexion prospective sur les adaptations à la trajectoire climatique
Les étapes
- Phase 1: Analyse à l’échelle de Garon’Amont des nouvelles données disponibles
- Phase 2 : Analyse des conséquences sur les milieux et les usages
- Phase 3 : Trajectoire d’adaptation de long terme et trajectoire de sobriété
Où en est l'action ?
L’étude correspond à une nouvelle action du PTGA validée en juin 2025, elle doit être lancée courant 2026.
Partenaires techniques
Membres du comité de concertation, partenaires de la communautés scientifiques (Météo France, INRAEInstitut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, Groupement d’Intérêt Public Lien Innovation et Agroécologie, Communauté de Travail des Pyrénées…)
Action portée par
Conseil départemental de la Haute-Garonne
Les données clés
L'avancement de l'action
Étude non démarrée.
Les enjeux
L’étude prospective porte sur la disponibilité de la ressource en eau (enjeu volumique) elle aborde à la fois les usages (enjeu économiques) et les milieux naturels (enjeu biodiversité), L’étude sera mise au profit de la concertation et de l’information du public (enjeu social).
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Le contexte
Depuis la phase d’élaboration du projet de territoire Garon’Amont, le changement climatique a toujours été largement pris en compte dans la réflexion : l’Atlas, produit en 2019 pour amorcer la concertation, le détaillait notamment dans le dernier chapitre le « futur du bassin » sous l’influence du changement climatique.
Depuis 2019, les travaux du GIEC et de la communauté scientifique française (avec notamment Météo France, l’INRAE, OFB, Agences de l’Eau…) ont largement fait progresser la connaissance et les trajectoires des différentes projections climatiques ont été affinées. Sur la thématique de la ressource en eau, la conclusion en 2024 de l’étude Explore2 et la création du portail DRIAS-les futurs de l’eau a permis la mise à disposition d’un corpus de données très conséquent : évolution des principaux paramètres hydro-climatiques ou agro-climatiques pour différents horizons temporels, selon différentes hypothèses d’émission de CO2, avec une résolution spatiale fine.
Par ailleurs, le changement climatique et ses effets sur le territoire sont également observés dans le cadre de plusieurs actions du projet de territoire et certains éléments ont déjà été analysés de façon approfondie dans le cadre du retour d’expérience de l’étiage 2022 et de l’observatoire sur la thermie des cours d’eau.
Le bilan de la période 2021-2025 de la démarche Garon’Amont démontre que l’objectif initial de gérer le déficit actuel de 13 Mm3 a été atteint. Avec le nouveau cycle du PTGA pour la période 2026 –2030, il est indispensable de poursuivre les réflexions prospectives de moyen et long terme. Il convient notamment de mobiliser à l’échelle de Garon’Amont l’ensemble des connaissances scientifiques nouvelles sur le changement climatique et ses conséquences sur la gestion de l’eau et des usages. L’un des impacts majeurs attendus est la diminution progressive de l’influence de la neige dans le régime hydrologique de la Garonne et de ses affluents Pyrénéens. C’est l’ensemble des pratiques de gestion qu’il convient désormais de réinterroger pour anticiper cette évolution majeure.
Cette étude devra apporter des références pour amplifier la dynamique Garon’Amont, en définissant des nouvelles réflexions collectives et de nouvelles actions. Elle sera réalisée en associant étroitement les membres du Comité de Concertation, notamment dans la phase finale de l’étude, pour permettre un débat sur les orientations nécessaires. Elle sera menée avec une exigence forte en termes de vulgarisation pour permettre une appropriation de tous et ouvrir un débat collectif.
Les objectifs de l'action
- Approfondir l’analyse de l’évolution des contextes hydro-climatiques et agro-climatiques due au changement climatique à l’échelle du périmètre Garon’Amont, avec en particulier le changement du régime d’écoulement de la Garonne
- Mobiliser ces nouvelles connaissances afin de caractériser les impacts potentiels sur la gestion actuelle de la ressource en eau, les usages et les milieux
- Vulgariser ces connaissances et engager collectivement une réflexion prospective sur les adaptations à la trajectoire climatique
Les étapes
- Phase 1: Analyse à l’échelle de Garon’Amont des nouvelles données disponibles
- Phase 2 : Analyse des conséquences sur les milieux et les usages
- Phase 3 : Trajectoire d’adaptation de long terme et trajectoire de sobriété
Où en est l'action ?
L’étude correspond à une nouvelle action du PTGA validée en juin 2025, elle doit être lancée courant 2026.
Partenaires techniques
Membres du comité de concertation, partenaires de la communautés scientifiques (Météo France, INRAE, Groupement d’Intérêt Public Lien Innovation et Agroécologie, Communauté de Travail des Pyrénées…)
Action portée par
Conseil départemental de la Haute-Garonne
Les données clés
L'avancement de l'action
Étude non démarrée.
Les enjeux
L’étude prospective porte sur la disponibilité de la ressource en eau (enjeu volumique) elle aborde à la fois les usages (enjeu économiques) et les milieux naturels (enjeu biodiversité), L’étude sera mise au profit de la concertation et de l’information du public (enjeu social).
