L’imperméabilisation des sols résultant de l’urbanisation de nos territoires a des conséquences négatives tels que :
- l’augmentation des risques de débordements si les eaux pluviales sont mal gérées ;
- la pollution des cours d’eau, si les eaux pluviales s’écoulent sur des surfaces polluées avant de les rejoindre ;
- l’impossibilité des eaux pluviales à assurer la recharge de la nappe.
C’est ce dernier constat qui fonde l’inscription de l’Action D.2.2. « Développer la recharge active de nappes par infiltration des eaux pluviales en milieu urbain ou semi-urbain » au programme Garon’Amont. Afin d’amorcer le lancement de premières rèflexions par les collectivités compétentes, une première étude analysant les enjeux territoriaux de la désimperméabilisation des sols urbains a été réalisée par le bureau d’étude EAUCEA pour le compte du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
L’étude cible près de 150 mille km² de tissu urbain imperméable présentant une géologie favorable à l’infiltration vers les eaux souterraines. Un calcul de l’eau précipitée sur ces surfaces imperméables permet d’estimer un volume théorique annuel d’environ 40 millions de m³ d’eau pluviale qui ne peut s’infiltrer dans la nappe.
Des pistes d’actions sont évoquées par l’étude tels que l’aménagement de zones de recharges de nappesPratique qui vise à augmenter les volumes d’eau souterraine disponibles en favorisant, par différents aménagements, l’infiltration d’eaux superficielle (ex : rivière) jusqu’à la nappe. végétalisées ou l’ajout de matériaux spécifiques (gravier, sable). Une première opération exemplaire permettant la désimpérméabilisation d’une place est notamment envisagée par la Commune de Cazères (Haute-Garonne) avec l’appui du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Nous aurons certainement l’occasion de la détailler dans un prochain article.
Pour en savoir plus, consultez le rapport et la synthèse.
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