La recharge active des nappes (action C.2.1. du programme Garon’Amont) constitue l’une des actions phares du projet de territoire, portée conjointement par les équipes de Réseau31 et du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGMBureau de recherches géologiques et minières). Rappelons que l’objectif de cette action est de pouvoir tester la recharge maitrisée d’eau dans la nappe à partir de fossés alimentés gravitairement par le canal de Saint-Martory, pendant l’hiver et le printemps.
Les volumes infiltrés constitueront un apport supplémentaire d’eau dans la Garonne en étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique (soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements naturel de la nappe vers la Garonne). Ce type d’approche innovante constitue une solution fondée sur la natureSelon la définition de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les Solutions fondées sur la Nature sont des actions qui s’appuient sur les écosystèmes pour relever les défis que posent les changements globaux à nos sociétés comme la lutte contre les changements climatiques… Des écosystèmes résilients, fonctionnels et diversifiés fournissent en effet de nombreux services écosystémiques pour nos sociétés tout en permettant de préserver et restaurer la biodiversité. puisqu’il s’agit de stocker de l’eau dans la nappe en s’appuyant sur le processus naturels de fonctionnement de la nappe.
L’expérimentation, nécessite d’engager des moyens de recherche conséquent, elle s’inscrit dans un planning de 4 ans (2021/2024). Les études préliminaires ont permis de caractériser deux secteurs qui ont été retenus pour la réalisations des expérimentations.
De premiers travaux permettant d’augmenter la capacité hydraulique sur les linéaires concernés du réseau secondaire du canal de Saint-Martory ont démarré en février dernier.
Télécharger la plaquette d’information, réalisée par Réseau 31 et le BRGM, pour présenter ce projet
Retrouver également deux articles parus dans la presse régionale qui traite du sujet :
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