Dans son avis restitué en octobre 2019, le panel citoyen recommande de négocier un nouvel arbitrage pour les retenues hydroélectriques, permettant l’utilisation de volumes d’eau plus importants pour le soutien d’étiageLâcher d'eau depuis les retenues, afin d'assurer au cours d'eau concerné un débit minimal. Le soutien d'étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d'eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements, sans renoncer à la production d’hydroélectricitéConsidérée comme une énergie renouvelable, l'énergie hydroélectrique désigne l'électricité produite par la force de l'eau. Les barrages peuvent ou non s'accompagner de la création de retenues d'eau artificielles, indispensable à la transition énergétique.
C’est chose faite avec un nouveau contrat de coopérationConclu pour 2 ans ce contrat a permis l’augmentation de 36 % des volumes d’eau et de 100 % débits de pointe pour la réalimentation de la Garonne. Cette action s’inscrit dans le plan de gestion des étiages Garonne Ariège (PGE) 2018-2028 validé en juin 2018, le plan d’adaptation au changement climatique du bassin Adour Garonne adopté par le Comité de bassin Adour-Garonne en juillet 2018. pour le soutien d’étiageLâcher d'eau depuis les retenues, afin d'assurer au cours d'eau concerné un débit minimal. Le soutien d'étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d'eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements de la Garonne signé le 1er juillet 2020 par le Syndicat mixte d’étude et d’aménagement de la Garonne (SMEAGSyndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne ), l’Etat, EDF et l’Agence Eau Adour Garonne. Ce contrat prévoit la mobilisation de près de 70 millions de m3 d’eau à partir de 2020, soit 36 % de plus que le contrat précédent.
Les 19 millions de m3 supplémentaires sont mobilisables depuis les retenues d’Izourt, Gnioure, Laparan, Soulcem en Ariège, et du Lac d’Oô en Haute-Garonne (sur le périmètre Garon’Amont), et depuis deux nouvelles retenues dans le Tarn : les Saints-Peyres et la Raviège.
Au-delà de l’augmentation des volumes, le nouveau contrat prévoit aussi l’augmentation des débits. La capacité d’intervention est ainsi doublée au plus fort de l’étiageMoment de l'année où un cours d'eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d'eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique (jusqu’à 20 m3/s), notamment pour répondre aux besoins lors des pics de prélèvement en eau (eau potable, industries, irrigation des terres agricoles) en période de sécheresse et permettre un bon fonctionnement des milieux aquatiques jusqu’à l’estuaireUn estuaire est la portion de l'embouchure d'un fleuve où l'effet de la mer ou de l'océan dans lequel il se jette est perceptible de la Gironde.
Ce contrat s’inscrit dans le Plan de Gestion des Étiages (PGE) Garonne-Ariège et répond au Plan d’Adaptation au Changement Climatique (PACC) du bassin Adour-Garonne.
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