En raison d’une fonte anticipée du manteau neigeux et des sols particulièrement secs (du fait d’un déficit important de précipitations de février à avril), le bassin de la Garonne a connu une entrée en étiageMoment de l'année où un cours d'eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d'eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique particulièrement précoce durant la période estivale 2021. Dès le 07 juin, la préfecture de Haute-Garonne a dû mettre en place des interdictions de prélèvements sur les petits cours d’eau du Saint-gaudinois (le Soumès, le Jô, le ruisseau de Bonnefont et le Lanedon). Cependant, la sévérité de l’étiageMoment de l'année où un cours d'eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d'eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique a été globalement limitée, grâce à des averses assez fréquentes en juin et juillet et une gestion optimisée des ouvrages hydrauliques.
Ainsi, Réseau 31, gestionnaire du canal de Saint Martory, a réduit de façon préventive, à compter de la fin juillet, les débits alimentant le canal depuis la prise d’eau en Garonne. Grâce aux travaux d’optimisation du canal, Réseau 31 a mis en place une gestion au plus proche des besoins des différents usagers du canal. Ces mesures ont permis d’économiser un volume de l’ordre 6 Mm3 au profit de la Garonne.
De son côté le SMEAG a assuré des lâchers d’eau depuis le barrage d’Oô et la retenue du Filhet sur l’Arize pour maintenir le débit de la Garonne amont autour du Débit d’Objectif d’EtiageMoment de l'année où un cours d'eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d'eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique. Près de 5,4 Mm3 ont ainsi été déstockés à partir de la fin août sur le périmètre Garon’Amont (sur un total de 34.9 Mm3 mobilisé pour l’ensemble de la Garonne).
Par ailleurs, les gestionnaires des barrages hydro-électriquesUne installation hydroélectrique est généralement composée d’un ouvrage de retenue (barrage) permettant, le cas échéant, de stocker l’eau et de l’orienter vers une usine de production au sein de laquelle l’eau met en mouvement une turbine. ont adapté les modalités de gestion de leurs barrages afin d’éviter de générer de trop brusques variations de débits, préjudiciables pour les milieux aquatiques et la bonne gestion de l’étiageMoment de l'année où un cours d'eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d'eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique.
Concernant les autres actions mises en place, il peut être rappelé que le Conseil départemental de la Haute-Garonne et la Chambre d’agriculture de la Haute-Garonne publient un bulletin hebdomadaire de juin à septembre afin d’accompagner les agriculteurs pour un pilotage de leur irrigation affiné selon les besoins agronomiquesscience de l’agriculture de leur culture. Enfin, à compter du 24 août, la Chambre d’Agriculture a assuré la mise en place de tours d’eau des irrigants du bassin du Volp, second secteur après les cours d’eau du Saint-gaudinois concerné par un arrêté de restriction des prélèvements.
A noter qu’en fin d’étiageMoment de l'année où un cours d'eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d'eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique, la faiblesse des écoulements sur la Neste était très marquée et a perduré jusqu’aux précipitations importantes de début décembre.
> Retrouvez les compte rendu des réunions du comité de l’eau organisés par la préfecture de la Haute-Garonne
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