Afin de diversifier les volumes mobilisables pour le soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements un contrat de coopérationConclu pour 2 ans ce contrat a permis l’augmentation de 36 % des volumes d’eau et de 100 % débits de pointe pour la réalimentation de la Garonne. Cette action s’inscrit dans le plan de gestion des étiages Garonne Ariège (PGE) 2018-2028 validé en juin 2018, le plan d’adaptation au changement climatique du bassin Adour Garonne adopté par le Comité de bassin Adour-Garonne en juillet 2018. pluriannuel a été signé en août dernier entre le SMGALT (Syndicat Mixte Garonne Aussonnelle Louge Touch), le SMEAGSyndicat mixte d’études et d’aménagement de la Garonne (Syndicat Mixte d’Etude et d’Aménagement de la Garonne), l’État, Réseau 31, le Conseil départemental de la Haute-Garonne et l’Agence de l’Eau Adour-Garonne.
Cet accord permet de mobiliser un volume maximal de 1 million de m3 pour le soutien d’étiageLâcher d’eau depuis les retenues, afin d’assurer au cours d’eau concerné un débit minimal. Le soutien d’étiage est réalisé dans le but de maintenir une certaine qualité écologique du cours d’eau ou encore de permettre la poursuite de prélèvements depuis 3 retenues appartenant au SMGALT situées sur le bassin du Touch. Ces premières actions préfigurent un accord plus ambitieux, prévu dans le cadre de l’action C.1.5, qui devrait permettre, à moyen terme, la mise à disposition d’un volume de l’ordre de 2,6 Mm3 destiné au soutien d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique du Touch et de la Garonne depuis les 3 retenues du SMGALT et 2 retenues appartenant à des association d’irrigants. Ces volumes permettent par répercussion de diminuer les volumes dérivés en Garonne depuis le canal de Saint-Martory.
L’accord a très rapidement été mis en œuvre, puisque dès le mois d’août, à la demande de l’Etat, les retenues ont restitué un débit de 100 l/s pendant une douzaine de jours afin d’éviter d’atteindre le débit de crise. Ces lâcher ont été réalisés dans le cadre d’une coordination étroite entre le SMEAG, le SMGALT et Réseau 31 gestionnaire du canal de Saint-Martory.
Les mêmes protagonistes ont réalisé de nouveaux lâchers en octobre dans une approche plus expérimentale, afin notamment de calculer le temps de propagation et d’analyse l’impact de ces lâchers sur la qualité des cours d’eau. Les résultats ont aujourd’hui été exploitées et permettent de tirer de nombreuses données de références, qui seront utilisées pour la gestion opérationnelles dans les prochaines années.
Action portée par :
. .