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Restauration de milieux pour améliorer leur résilience au changement climatique
Viser le bon état des cours d’eau afin de réduire leur vulnérabilité face aux effets du changement climatique
Les cours d’eau subiront d’autant moins les contraintes liées au dérèglement climatique qu’ils seront en bon état d’un point de vue physico-chimique, biologique et hydromorphologiqueL’hydromorphologie d’un cours d’eau correspond à la forme que les rivières adoptent en fonction des conditions climatiques et géologiques (débits, nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) la forme des cours d’eau évolue donc spatialement (d’amont en aval), et temporellement au fil des saison. Plus globalement, la capacité qu’auront les cours d’eau à conserver leurs différentes fonctionnalités : maintien de la biodiversité, régulation des écoulements, épuration des eaux, îlot de fraîcheur… contribuera à la résilienceCapacité à résister aux chocs, aux épreuves du territoire Garon’Amont face à l’augmentation des températures. Dans cet objectif, le programme Garon’Amont prévoit une série d’actions axées sur la restauration de la dynamique naturelle des cours d’eau, en favorisant le retour des matériaux sédimentaires dans les cours d’eau.
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Préservation de l'espace
de mobilité des cours d'eau
Préserver l’espace de liberté du litPartie située en fond de vallée dans laquelle s’écoule les cours d’eau. On distingue, le lit mineur délimité par les berges, et le lit majeur qui correspond à la zone mise en eau à l’occasion d’inondation, de la Garonne et de ses affluents pour permettre un bon fonctionnement hydromorphologiqueL’hydromorphologie d’un cours d’eau correspond à la forme que les rivières adoptent en fonction des conditions climatiques et géologiques (débits, nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) la forme des cours d’eau évolue donc spatialement (d’amont en aval), et temporellement au fil des saison, gage d’un bon état écologique des eaux.
Les données clés
L'avancement de l'action
Les enjeux
Les chiffres clés
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Les cours d’eau font circuler de l’eau, mais transportent également des sédiments : on parle de « débit solide ». Les sédiments jouent un rôle essentiel pour réguler l’énergie d’une rivière : ils sont emportés lorsque le débit est fort et ils se déposent au fond du litPartie située en fond de vallée dans laquelle s’écoule les cours d’eau. On distingue, le lit mineur délimité par les berges, et le lit majeur qui correspond à la zone mise en eau à l’occasion d’inondation ou sur les berges lorsque le débit diminue ; ils seront ainsi disponibles pour dissiper l’énergie du cours d’eau à l’occasion d’une prochaine crue. Au-delà de cette fonction d’équilibrage de la dynamique des rivières, le matelas alluvionnairecouche constituée de galets, cailloux, sables déposés au fond du lit des cours d’eau, permet une régulation thermique durant l’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique et constitue un support essentiel pour les écosystèmes aquatiques. Le maintien des processus permettant la disponibilité des sédiments constitue donc un enjeu essentiel pour la préservation du bon état des cours d’eau. Le PTGAProjet de territoire Garon’Amont. prévoit donc d’accompagner les collectivités ayant la compétence GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides. ou en matière d’urbanisme pour permettre une meilleure prise en compte des espaces de mobilitéLe tracé du lit mineur évolue naturellement au rythme des crues et de l’alternance des processus d’érosion/sédimentation qui s’y opèrent. L’Espace à l’intérieur duquel cette divagation du cours d’eau n’est pas entravée par des aménagements humains correspond à l’espace de mobilité. des cours d’eau. La constitution d’un observatoire partagé de l’espace de mobilitéLe tracé du lit mineur évolue naturellement au rythme des crues et de l’alternance des processus d’érosion/sédimentation qui s’y opèrent. L’Espace à l’intérieur duquel cette divagation du cours d’eau n’est pas entravée par des aménagements humains correspond à l’espace de mobilité. des principaux cours d’eau en Garon’Amont constitue une première étape pour engager leur préservation dans le cadre de projets d’aménagement. Ce travail de caractérisation de l’espace de mobilité pourra être l’occasion de mener des actions de sensibilisation des élus et riverains et permettra d’identifier avec les syndicats GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides. les sites où des chantiers pilotes pourront être mis en œuvre.
Les cours d’eau font circuler de l’eau, mais transportent également des sédiments : on parle de « débit solide ». Les sédiments jouent un rôle essentiel pour réguler l’énergie d’une rivière : ils sont emportés lorsque le débit est fort et ils se déposent au fond du lit ou sur les berges lorsque le débit diminue ; ils seront ainsi disponibles pour dissiper l’énergie du cours d’eau à l’occasion d’une prochaine crue. Au-delà de cette fonction d’équilibrage de la dynamique des rivières, le matelas alluvionnaire, permet une régulation thermique durant l’étiage et constitue un support essentiel pour les écosystèmes aquatiques. Le maintien des processus permettant la disponibilité des sédiments constitue donc un enjeu essentiel pour la préservation du bon état des cours d’eau. Le PTGAProjet de territoire Garon’Amont. prévoit donc d’accompagner les collectivités ayant la compétence GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides. ou en matière d’urbanisme pour permettre une meilleure prise en compte des espaces de mobilitéLe tracé du lit mineur évolue naturellement au rythme des crues et de l’alternance des processus d’érosion/sédimentation qui s’y opèrent. L’Espace à l’intérieur duquel cette divagation du cours d’eau n’est pas entravée par des aménagements humains correspond à l’espace de mobilité. des cours d’eau. La constitution d’un observatoire partagé de l’espace de mobilitéLe tracé du lit mineur évolue naturellement au rythme des crues et de l’alternance des processus d’érosion/sédimentation qui s’y opèrent. L’Espace à l’intérieur duquel cette divagation du cours d’eau n’est pas entravée par des aménagements humains correspond à l’espace de mobilité. des principaux cours d’eau en Garon’Amont constitue une première étape pour engager leur préservation dans le cadre de projets d’aménagement. Ce travail de caractérisation de l’espace de mobilité pourra être l’occasion de mener des actions de sensibilisation des élus et riverains et permettra d’identifier avec les syndicats GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides. les sites où des chantiers pilotes pourront être mis en œuvre.
Le contexte
Une grande majorité de cours d’eau en Garon’Amont, dont notamment la Garonne, présente un déficit en sédiments. Ce déséquilibre a pour origine principale l’activité ancienne d’extraction de matériaux dans le litPartie située en fond de vallée dans laquelle s’écoule les cours d’eau. On distingue, le lit mineur délimité par les berges, et le lit majeur qui correspond à la zone mise en eau à l’occasion d’inondation et la présence d’aménagements en travers du cours d’eau (barrages) ou en berges. L’absence du matelas alluvionnairecouche constituée de galets, cailloux, sables déposés au fond du lit des cours d’eau provoque une érosion importante du lit (berges et fond) avec un surcreusement de plusieurs mètres sur certains tronçons de la Garonne en amont de Toulouse. Ce bouleversement a des effets très négatifs tant au niveau de l’état écologique des cours d’eau que des activités humaines : abaissement du niveau de la nappe d’accompagnementNappe d’eau souterraine voisine d’un cours d’eau dont les propriétés hydrauliques sont très liées à celles du cours d’eau. du cours d’eau, fragilisation des aménagements reposant sur le lit ou les berges… Pour permettre aux cours d’eau de de retrouver leurs sédiments il est donc important de conserver au maximum l’espace de mobilitéLe tracé du lit mineur évolue naturellement au rythme des crues et de l’alternance des processus d’érosion/sédimentation qui s’y opèrent. L’Espace à l’intérieur duquel cette divagation du cours d’eau n’est pas entravée par des aménagements humains correspond à l’espace de mobilité. où les berges pourront être naturellement érodées (lorsqu’il n’existe pas d’enjeu) par la dynamique naturelle des cours d’eau.
Les objectifs de l'action
- Restaurer les milieux et réduire la température de l’eau
- Établir une cohérence des politiques publiques et des actions opérationnelles sur la Garonne et sur ses affluents
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Pour la Garonne, l’EMF a été cartographié sous le pilotage du SMEAG dans le cadre du SAGE Vallée de la Garonne, en faisant notamment la synthèse des différents éléments déjà existants. Cette délimitation est promue dans le cadre de la « Charte Garonne et Confluence ».
Pour le Salat, la cartographie a été réalisée par le SSV. Seule la partie à l’aval de Saint-Girons est concernée par des EMFEspace de Mobilité Fonctionnel, dans lequel il est proposé de laisser libre cours aux phénomènes d’érosions des cours d’eau..
Cette délimitation de l’espace de divagation des cours d’eau a vocation a être prise en compte lors de la définition des règlements d’urbanisme.
Action portée par
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Mise en place d'actions coordonnées
de continuité sédimentaire
Favoriser la continuité sédimentaireLa continuité sédimentaire correspond à la possibilité pour les cours d’eau de transporter les sédiments sans contraintes liées à la présence de barrage ou autres ouvrages en travers du lit mineur. en définissant avec les gestionnaires des barrages hydroélectriquesUne installation hydroélectrique est généralement composée d’un ouvrage de retenue (barrage) permettant, le cas échéant, de stocker l’eau et de l’orienter vers une usine de production au sein de laquelle l’eau met en mouvement une turbine. et des modalités de gestion des ouvrages permettant de réduire la perturbation du transport des sédiments.
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
La gestion coordonnées des ouvrages exploités par EDF font l’objet de plusieurs état d’avancement : au stade d’un protocole d’ouverture de vanne mis en place et efficace sur le barrage du Plan d’Arem, et au stade de l’expérimentation et de la réflexion pour les ouvrages de la Garonne dite « hydroélectrique ». Le PETR du Pays des Nestes a également engagée une démarche coordonnées, il y a plusieurs années.
Les enjeux
L’objectif de cette action consiste à favoriser la
Les
Les chiffres clés
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Le PTGAProjet de territoire Garon’Amont. prévoit la mise en place de groupes de travail constitué des propriétaires des principaux barrages et des collectivités GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides. pour concevoir un ou plusieurs protocole(s) de gestion des ouvrages favorisant la circulation des sédiments. La réflexion intégrera les contraintes techniques et économiques que pourraient induire l’adoption de ces protocoles. La mise au point de ce protocole s’appuiera notamment sur les retours d’expériences locaux. Des campagnes de mesures pourront être déployées pour mieux connaître les phénomènes en jeu au niveau du matelas alluvionnairecouche constituée de galets, cailloux, sables déposés au fond du lit des cours d’eau et ainsi affiner les modalités de gestion. Cette action cible l’axe Garonne en aval de la confluence avec la Neste, ainsi que le Salat.
Le PTGA prévoit la mise en place de groupes de travail constitué des propriétaires des principaux barrages et des collectivités GEMAPI pour concevoir un ou plusieurs protocole(s) de gestion des ouvrages favorisant la circulation des sédiments. La réflexion intègrera les contraintes techniques et économiques que pourraient induire l’adoption de ces protocoles. La mise au point de ce protocole s’appuiera notamment sur les retours d’expériences locaux. Des campagnes de mesures pourront être déployées pour mieux connaître les phénomènes en jeu au niveau du matelas alluvionnaire et ainsi affiner les modalités de gestion. Cette action cible l’axe Garonne en aval de la confluence avec la Neste, ainsi que le Salat.
Le contexte
De nombreux barrages sont présents sur la Garonne et ses principaux affluents (Neste, Salat…). Ils perturbent la continuité sédimentaireLa continuité sédimentaire correspond à la possibilité pour les cours d’eau de transporter les sédiments sans contraintes liées à la présence de barrage ou autres ouvrages en travers du lit mineur. de la Garonne et de ses principaux affluents en bloquant la circulation des sédiments et contribuent pour partie à la disparition du matelas alluvionnairecouche constituée de galets, cailloux, sables déposés au fond du lit des cours d’eau. Une gestion sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau… a été initiée sur le bassin versant de la Neste. Une réflexion sur l’opportunité d’une telle approche est en cours sur le bassin versant du Salat. Par ailleurs, une thèse, portée par EDF, consistant à réaliser le diagnostic hydrosédimentaire sur le cours Pyrénéen de la Garonne est en cours.
Les objectifs de l'action
- Sur les bassins versants ou les tronçons prioritaires, restaurer le potentiel biologique et favoriser la réduction de température de l’eau de la Garonne par l’amélioration du transit du flux sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau…
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Un diagnostique précis de la dynamique alluviale a été posé grâce à la thèse de Théo Bulteau (2018-2023) sur la Garonne du Plan d’Arem à Montréjeau. Ce travail se poursuit dans le cadre d’un Plan de Gestion HydromorphologiqueL’hydromorphologie d’un cours d’eau correspond à la forme que les rivières adoptent en fonction des conditions climatiques et géologiques (débits, nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) la forme des cours d’eau évolue donc spatialement (d’amont en aval), et temporellement au fil des saison 2024-2028 porté par le SMGASyndicat Mixte Garonne Amont, afin d’étendre le diagnostique à la Pique et aux autres affluents et de réaliser des actions pilotes. Ce PGHPlan de Gestion Hydromorphologique est construit et animé par le biais d’un recrutement d’un chargé de mission en contrat de projet bénéficiant de financements spécifiques (financement de la part de l’Agence de l’Eau, du Conseil Régional et du Conseil départemental de la Haute-Garonne). Cet expert pourra apporter ses compétences sur le Salat et la Neste où des démarches de gestions coordonnées d’ouvrages ont déjà été expérimentées par le passé.
Action portée par
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Retour sur le webinaire « Reconquérir le bon fonctionnement des rivières »
Recharge en matériaux du lit des cours d'eau :
Garonne, Salat, Pique
Effectuer des opérations de recharge sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau… sur les cours d’eau déficitaires.
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée.
Un chargé de projet a été recruté par le Syndicat Mixte Garonne Amont en juin 2024 pour une durée de 3 ans afin de construire et animer son plan de gestion
Le Syndicat Mixte d’Etudes et d’Aménagement de la Garonne a lancé une étude préalable à un plan d’action sur la dynamique
Les enjeux
L’objectif de cette action concerne la réalisation d’opérations de recharge
Les chiffres clés
Les chiffres clés
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Le PTGA prévoit d’identifier les zones d’intérêt pour une recharge sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau… via la mise en place d’un comité de suivi, des études préalables et un diagnostic des sites potentiels. En parallèle, des recherches de gisements de matériaux de recharges sur le territoire Garon’Amont seront menées. L’objectif étant de réaliser une ou plusieurs actions pilote sur les tronçons identifiés.
Le PTGAProjet de territoire Garon’Amont. prévoit d’identifier les zones d’intérêt pour une recharge sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau… via la mise en place d’un comité de suivi, des études préalables et un diagnostic des sites potentiels. En parallèle, des recherches de gisements de matériaux de recharges sur le territoire Garon’Amont seront menées. L’objectif étant de réaliser une ou plusieurs actions pilote sur les tronçons identifiés.
Le contexte
Un déficit sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau… important est observé en Garonne Amont en aval de la confluence avec le Salat (65 000 m3/an). Cette incision de la Garonne conduit à une perte importante de son potentiel écologique. L’absence de matelas alluvial favorise également l’augmentation température de l’eau.
Les objectifs de l'action
- Restaurer le potentiel écologique et favoriser la réduction de température de l’eau de la Garonne par la recharge sédimentaire
- Augmenter la résilienceCapacité à résister aux chocs, aux épreuves des milieux.
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Un diagnostique précis de la dynamique alluviale a été posé grâce à la thèse de Théo Bulteau (2018-2023) sur la Garonne du Plan d’Arem à Montréjeau. Ce travail se poursuit dans le cadre d’un Plan de Gestion Hydromorphologique 2024-2028 porté par le SMGA, afin d’étendre le diagnostique à la Pique et aux autres affluents et de réaliser des actions pilotes. Ce PGH est construit et animé par le biais d’un recrutement en contrat de projet bénéficiant de financements spécifiques (financement de la part de l’Agence de l’Eau, du Conseil Régional et du Conseil départemental de la Haute-Garonne).
Le PGHPlan de Gestion Hydromorphologique du SMGASyndicat Mixte Garonne Amont ainsi que les résultats de l’étude du SMEAG sur la dynamique sédimentaireSables, cailloux, galets issus de l’érosion des bassins versant, ou du lit des cours d’eau… vont permettre d’identifier clairement les zones où les déficits en sédiments sont les plus importants et celles où des actions de recharge auront le plus d’efficacité. Ces connaissances alimenteront la réflexion d’un groupe de travail réunissant les acteurs de la GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides., les professionnels de l’exploitation des sédiments et les financeurs, afin de proposer des solutions visant à pérenniser les actions de recharge sédimentaire.
Par ailleurs, les syndicats GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides. réalisent à l’opportunité des actions pilotes de recharge sédimentaire, liées à des projets de restauration hydromorphologiqueL’hydromorphologie d’un cours d’eau correspond à la forme que les rivières adoptent en fonction des conditions climatiques et géologiques (débits, nature du sol, débit, pente, granulométrie du fond, etc.) la forme des cours d’eau évolue donc spatialement (d’amont en aval), et temporellement au fil des saison ou à l’occasion d’événements météorologiques exceptionnels (par exemple des apports excessifs de sédiments liés à des orages). Les matériaux sont alors déplacés d’une zone excédentaire, traversée de bourg (par exemple à Luchon en 2022) ou plage de dépôt (obstacle conçue pour que les matériaux de toutes tailles transportés par les torrents se déposent en amont des zones urbanisés afin de limiter les risques naturels), vers une zone aval sans enjeux.