Dans le cadre du projet de territoire Garon’Amont, le Syndicat Intercommunal des Vallées de l’Arbas et du Bas-Salat s’est engagé dans une gestion approfondie de son réseau d’eau potable, dans l’objectif de limiter ses fuites. Dans ce cadre, le syndicat a installé trois débitmètres supplémentaires sur la commune de Pointis-Inard en décembre 2023, qui permettent une bonne surveillance du réseau et plus de réactivité dans les interventions.
Ceux-ci ont été disposés sur des nœuds stratégiques du réseau d’eau potable permettant d’affiner la sectorisation mise en place dans le cadre du schéma directeur. La télégestion du réseau du Syndicat Intercommunal des Eaux et de l’Assainissent des Vallées de l’Arbas et du Bas-Salat (SIEAVABS), en fonctionnement depuis fin 2021 et couplée à la sectorisation, permet une bonne surveillance du réseau.
Retour sur un cas de localisation de fuite grâce aux débitmètres installés dans le cadre du projet de territoire Garon’Amont
Le réseau d’eau potable de Pointis-Inard se divise en deux secteurs interconnectés, isolés par une vanne fermée en permanence. Les trois débitmètres installés ont permis de diviser en quatre sous-secteurs le réseau de la commune.
Depuis le mois de novembre 2024, une montée progressive du débit de nuit sur le réseau d’un des secteurs a été observée, passant de 2m³/h à un peu moins de 3,5m³/h. Les deux débitmètres installés sur ce secteur permettent de suivre les débits sur les branches Est et Ouest de son réseau. Le réseau maillé de cette partie du village permet d’isoler chaque branche du réseau quasiment rue par rue, ce qui a facilité la campagne de recherche de fuite lancée début mars 2025.
Il s’est avéré qu’en fermant la vanne qui alimente une des rues, le débit du débitmètre du secteur Est a chuté de plus d’1 m³/h. En investiguant dans cette rue, la fuite a pu être localisée précisément, permettant de localiser 3 fuites : une avant compteur au raccord de la vanne avant compteur, une au raccord de purge, et une troisième chez l’abonné.
Après réparation, la courbe de suivi des débits a permis de constater que le débit de nuit est passé de 3,45m³/h à 2,25m³/h, soit un débit plus proche de la normale. On estime que sur la durée observée de ces fuites (un peu moins de 5 mois), cette hausse de 1,2m³/h a représenté un peu plus de 4000m³ d’eau potable perdus. Sur la base d’un coût de production de 0,60€ HT pour 1 m³, on évalue la perte à environ 2400€ HT pour le syndicat.
Cette gestion de fuite est un exemple encourageant permettant de démontrer la pertinence d’une gestion fine du suivi des débits.
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