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Solutions fondées sur la nature
Préserver la ressource en eau en s’appuyant sur les fonctions des écosystèmes
Selon la définition de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), les solutions fondées sur la natureSelon la définition de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les Solutions fondées sur la Nature sont des actions qui s’appuient sur les écosystèmes pour relever les défis que posent les changements globaux à nos sociétés comme la lutte contre les changements climatiques… Des écosystèmes résilients, fonctionnels et diversifiés fournissent en effet de nombreux services écosystémiques pour nos sociétés tout en permettant de préserver et restaurer la biodiversité. sont des actions qui s’appuient sur les écosystèmes. Elles participent à relever les défis que posent les changements globaux à nos sociétés, comme la lutte contre les changements climatiques. Les écosystèmes résilients, fonctionnels et diversifiés fournissent en effet de nombreux services pour nos sociétés tout en permettant de préserver la biodiversité. En ce qui concerne la ressource en eau, les services apportées sont notamment : le stockage et la restitution en période d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique, l’atténuation des crues, l’amélioration de la qualité de l’eau… Plusieurs actions consistant à développer les solutions fondées sur la nature sont prévues dans le PTGAProjet de territoire Garon’Amont..
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Zones Humides : retour sur la deuxième journée technique dédiée
Opérations expérimentales de recharge de nappe
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
- Conventionnement Réseau 31 / BRGMBureau de recherches géologiques et minières signé en juin 2021
- Les investigations préalables sont actuellement en cours de réalisation.
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la recharge active de la
Les chiffres clés
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Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Les opérations expérimentales nécessiteront préalablement un état des lieux afin d’identifier les sites potentiellement favorables sur la base de critères hydrogéologiquesL’hydrogéologie est la science des eaux souterraines. Elle étudie les interactions entre les structures géologiques du sous-sol (nature et structures des roches, des sols) et les eaux souterraines ainsi que les eaux de surface) et environnementaux.. Après la réalisation des aménagements hydrauliques permettant l’infiltration de l’eau dans la nappe, des tests de recharges seront réalisés et un suivi sera mis en place.
Le contexte
La recharge de nappesPratique qui vise à augmenter les volumes d’eau souterraine disponibles en favorisant, par différents aménagements, l’infiltration d’eaux superficielle (ex : rivière) jusqu’à la nappe. s’est développée depuis les années 2000, souvent autour d’enjeux de productions d’eau potable. Les bassins d’infiltration sur sols filtrants sont les dispositifs les plus fréquents. C’est également une solution connue depuis longtemps sur le plan agronomique, par exemple pour gérer la salinité des sols en zone littorale. L’Observatoire National sur les effets du changement climatiqueCréé par la loi du 19 février 2001, l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique, en France métropolitaine et d’outre-mer, matérialise la volonté du Parlement et du Gouvernement d’intégrer les effets du changement climatique dans les politiques publiques environnementales. L’ONERC coordonne la politique nationale d’adaptation au changement climatique. mentionne ce type de gestion parmi les solutions d’adaptation fondées sur la nature. L’action mise en œuvre ici vise à un résultat quantitatif puisque la nappe alluvialeNappe d’eau souterraine qui accompagne le cours des fleuves et rivières. Les eaux circulent souvent à faible profondeur au travers des alluvions (sables, graviers, galets) déposées par le cours d’eau. de la Garonne est indispensable au maintien des débits d’eau en période d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique. Un renforcement de la recharge de la nappe dans les mois qui précèdent l’étiage du niveau de l’aquifèreTerrain perméable, poreux, permettant l’écoulement d’une nappe souterraine et le captage de l’eau. pourrait donc permettre de réduire le déficit estival. Cette recharge de nappes serait réalisée grâce à des aménagements favorisant l’infiltration des eaux de surface (bassins d’infiltration et/ou fossés), qui seraient alimentés par le canal de St Martory.
Les eaux de nappes sont plus fraiches que les eaux de surface et subissent moins l’impact des périodes de chaleurs. Les apports de la nappe alluviale contribuent ainsi à limiter les hausses de la température de l’eau de la Garonne.
Les objectifs de l'action
Disposer de résultats expérimentaux de recharge de nappesPratique qui vise à augmenter les volumes d’eau souterraine disponibles en favorisant, par différents aménagements, l’infiltration d’eaux superficielle (ex : rivière) jusqu’à la nappe., sur le déficit estival de la Garonne et sur la limitation de l’augmentation de température, et définir les conditions d’un passage vers un dispositif opérationnel pérenne.
Pour en savoir plus, consultez la fiche action
Où en est l'action ?
Sous le copilotage du BRGMBureau de recherches géologiques et minières et de RESEAU 31, une vaste étude a été engagée pour définir les zones les plus propices pour effectuer l’expérimentation. Cette phase préalable comprend de nombreuses mesures de terrain et de la modélisation hydrogéologiqueL’hydrogéologie est la science des eaux souterraines. Elle étudie les interactions entre les structures géologiques du sous-sol (nature et structures des roches, des sols) et les eaux souterraines ainsi que les eaux de surface) et environnementaux.. Ce travail a permis d’identifier deux secteurs pertinents pour réaliser les expérimentations. Parallèlement, une démarche de concertation a été effectuée auprès des différentes parties prenantes.
Action portée par
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Recharge de nappe : lancement des premiers travaux préalables aux expérimentations
Observatoire et stratégie zones humides
à l'échelle du périmètre du PTGA
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
- Première réunion des opérateurs zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. tenue début 2022
Les enjeux
Les enjeux de cette action concernent la définition d’une stratégie collective à l’échelle Garon’Amont pour préserver les services rendus par les
Descriptif de l'action
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Le contexte
Les zones humides remplissent de nombreuses fonctions utiles aux équilibres naturels et aux activités humaines. Elles permettent de soutenir le débit des cours d’eau situé en aval de ces zones en période de sécheresse en restituant progressivement l’excès d’eau. Les connaissances sur les zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. en territoire Garon’Amont sont nombreuses, mais elles sont réparties entre différents opérateurs : Observatoire Garonne, Syndicats compétents GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides., Etat, Départements, associations de protection de la nature, etc. L’enjeu premier est leur mise en commun pour alimenter une politique partagée de préservation, et pour préparer le travail de l’inter-SAGE qui regroupe les SAGELe schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) est un outil de planification visant la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Déclinaison du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) à une échelle plus locale, il vise à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, …) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités d’un territoire. Vallée de Garonne, SAGE bassin versant des Pyrénées Ariègeoises et SAGE Neste et Rivières de Gascogne.
Les objectifs de l'action
- Connaître pour mieux préserver et évaluer les actions
- Fédérer l’action des différents opérateurs de la gestion des zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. dans le périmètre du PTGA (cohérence de bassin)
- Inciter l’engagement actif des structures compétentes GEMAPIGestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations(GEMAPI), qui comprend l’aménagement des bassins versants, l’entretien et la restauration des cours d’eau, la défense contre les inondations et la protection des écosystèmes aquatiques et humides., par une stratégie partagée et concertée.
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Animé par l’interSAGEGaronne et le Conseil départemental de la Haute-Garonne, un groupe de travail interdépartemental avec les structures porteuses de SAGE a été mis en place à l’échelle du périmètre de Garon’Amont. Deux réunions ont permis d’assurer un partage des connaissances sur les zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire., de faire des retours d’expériences sur les actions menées et de travailler sur une priorisation des actions à mener. Les échanges doivent désormais être élargis avec l’ensemble des acteurs (syndicats ayant la compétence de gestion des milieux aquatiques, associations de protection de l’environnement gestionnaire de zones humides…).
Action portée par
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Zones Humides : retour sur la deuxième journée technique dédiée
Développer un conservatoire départemental
des zones humides en Haute-Garonne
Mettre en place le Conservatoire Départemental des zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. à l’échelle du département de la Haute-Garonne.
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
- Premier semestre 2022 : franchissement probable du seuil des 10 % de surface des ZH du dpt inscrites au CDZH
Les enjeux
Cette action a pour objectif la mise en place du Conservatoire Départemental des
Les enjeux sont de constituer un réseau labellisé de
Les chiffres clés
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Le contexte
L’inventaire des zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire., réalisé par le Conseil départemental de la Haute Garonne et Nature en Occitanie en 2016, a permis d’inventorier environ 4 500 ha de ces milieux. La création du Conservatoire Départemental des Zones Humides, (CDZH) de Haute Garonne, en fin 2020, s’appuie sur cet inventaire pour développer la restauration et la préservation des zones humides, au travers de la maîtrise foncière, de l’aménagement si nécessaire et d’une gestion appropriée, sous maîtrise d’ouvrage départementale ou en accompagnant des initiatives territoriales.
Les objectifs de l'action
- Préservation des zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. permettant le maintien du débit d’étiageMoment de l’année où un cours d’eau atteint son débit minimal. Les étiages peuvent être rendus plus sévères par la sécheresse ou les prélèvements d’eau, par exemple, ou encore rendus plus précoces du fait du changement climatique des petits cours d’eau et de la biodiversité de ces milieux
- Restauration des zones humides dégradées
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Le Conservatoire départemenal des zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire. a été créé par le Conseil départemental de la Haute-Garonne à la fin de l’année 2020. Près de 444 ha de zones humides réparties sur 54 sites ont été inscrits au Conservatoire. Les premiers plans de gestion sont en cours de rédaction. Parallèlement, le Conseil départemental poursuit son travail avec les propriétaires (publics et privés) de zones humides pour l’inscription de nouveaux sites.
Action portée par
À la une
Validation du plan de gestion pluriannuel 2023-2027 de 8 zones humides alluviales inscrites au sein du Conservatoire départementale des zones humides
Valorisation pédagogique des actions du PTGA
Les données clés
L'avancement de l'action
Action engagée
- En complément de l’ensemble des autres actions
Les enjeux
Cette action concerne la communication sur les sites expérimentaux et les moyens déployés pour agir en s’appuyant sur la nature : sites de recharge active de nappes,
Descriptif de l'action
Descriptif de l'action
Le contexte
Communiquer à destination du grand public sur une action en cours pour permettre d’illustrer les expérimentations et actions de terrains menées dans le cadre du PTGA face au défi de l’adaptation à la sécheresse et aux changements climatiques. Les sites où sont prévus des actions de court terme expérimentales (gravières, zones humidesTerrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire., recharge de nappesPratique qui vise à augmenter les volumes d’eau souterraine disponibles en favorisant, par différents aménagements, l’infiltration d’eaux superficielle (ex : rivière) jusqu’à la nappe.) pourraient être rendues accessibles aux promeneurs (randonneurs, cyclistes).
Les objectifs de l'action
- Communication
- Réappropriation de milieux naturels ou semi-naturels peu connus
- Compréhension des enjeux par le grand public
Pour en savoir plus, consultez la fiche action.
Où en est l'action ?
Un panneau pédagogique a été mis en place sur le site de l’expérimentation de prélèvements en gravière à Carbonne.
Des panneaux pédagogiques seront également installés sur les retenues du Touch (action C.1.5) pour expliciter les différents enjeux de la démarche et les complémentarités entre les retenues existantes, le canal de St Martory et la Garonne.
Action portée par
Tous les porteurs d’action.